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La série très attendue Dérive arrive sur Crave. Ce thriller psychologique mettant en vedette Jean-Philippe Perras et Marie-Thérèse Fortin explore l’univers complexe des terreurs nocturnes, un sujet rarement abordé.
En effet, plusieurs personnes connaissent peu ce trouble du sommeil et le confondent trop souvent avec les cauchemars. Pourtant, selon les dernières données de l’Institut de la statistique du Québec, près d’un enfant sur trois (30%) vit au moins un épisode de terreur nocturne, ou plusieurs, durant la petite enfance et 7% des tout-petits en font au moins une fois par mois.
Ce trouble du sommeil peut s’avérer particulièrement perturbant et impressionnant pour les parents. Mais, n’ayez crainte, les terreurs nocturnes font partie du développement normal des tout-petits. Malgré tout, vous pouvez jouer un rôle afin de les éviter autant que possible.
Voici donc comment reconnaitre les terreurs nocturnes et comment les éviter.
Votre enfant se réveille au tout début de la nuit, en panique ou en crise, il ne semble pas vous reconnaitre et il vous est impossible de le consoler? Il s’agit probablement d’une terreur nocturne.
Voici les principaux facteurs pour reconnaitre une terreur nocturne:
Les terreurs nocturnes même si elles ne laissent aucun souvenir à la personne qui la subit peuvent troubler le sommeil de tous les autres membres de la famille. Elles peuvent même affecter l’entourage, alors que les parents se sentent particulièrement impuissants face à une telle crise.
Il existe heureusement certains comportements qui permettent d’éviter, autant que possible, les terreurs nocturnes:
Assurez-vous d’avoir un horaire de sommeil relativement stable (autant le lever que le coucher) et que le nombre d’heures de sommeil est suffisant. Si votre enfant semble fatigué, conservez la sieste ou réintroduisez-la. Il faut savoir qu’un manque de sommeil est un déclencheur de terreurs nocturnes.
Instaurez une routine du sommeil qui favorise l’apaisement. Celle-ci n’a pas besoin d’être très longue. Il suffit d’instaurer un rituel apaisant: un bain, une histoire, une courte discussion sur les beaux moments de la journée, etc. Ces petits gestes qui reviennent soir après soir créent un environnement réconfortant et favorisent l’endormissement. Le sommeil qui s’ensuit est habituellement calme.
Évitez toute activité physique intense en soirée ou qui provoque des émotions négatives.
Privilégiez des repas légers en soirée et évitez les repas lourds, épicés ou encore les aliments sucrés, car ils peuvent perturber la période d’endormissement et le sommeil.
Éloignez ou diminuez les situations stressantes qui entourent votre enfant, car le stress peut être un élément déclencheur des terreurs nocturnes. Bien sûr, il n’est pas toujours possible de faire disparaitre tous les stress environnants, mais il est possible d’en éviter certains et d’en discuter pour d’autres, même avec les tout-petits, dans leurs mots et à leur niveau, afin de les désamorcer.
Offrez un environnement calme en soirée à votre enfant: une lumière tamisée, une douce musique ou tout simplement le silence. Ainsi, vous favoriserez un sommeil paisible. À l’opposée, un bruit ou une lumière vive peut être le déclencheur d’une terreur nocturne.
Bref, en ayant une bonne hygiène de sommeil et en éloignant autant que possible les sources de stress, votre tout-petit devrait avoir un sommeil paisible. Malgré tout, même en suivant tous ses conseils, une terreur nocturne peut se produire, mais elle devrait être l'exception. Il ne faut pas s’en faire non plus, car ce phénomène est normal.
Cependant, si les terreurs nocturnes sont fréquentes et vous inquiètent, n'hésitez pas à en discuter avec un ou une professionnelle de la santé.
Pour plonger davantage dans l’univers des terreurs nocturnes, ne manquez pas sur Crave, les 8 épisodes du thriller psychologique Dérive qui met notamment en vedette: Jean-Philippe Perras, Marie-Thérèse Fortin, Benoit Gouin, Sophie Cadieux, Macha Grenon et Céline Bonnier.
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