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Témoignages

Avoir une deuxième chirurgie mammaire : l'histoire de Anne Rousseau

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Anne a 36 ans et travaille dans le marketing. En 2014, elle passe une première fois sous le bistouri pour des implants mammaires. Ses plans de vie changent rapidement et elle tombe enceinte seulement quatre mois après. Quelques années plus tard, elle va vivre une seconde chirurgie mammaire pour améliorer l’apparence de sa poitrine, cette-fois ci dans l'œil du public puisqu’elle participe à l’émission sur Canal Vie Injections et bistouris.

Voici son histoire et ses conseils pour celles qui hésitent à avoir recours à une seconde opération mammaire.

Après deux enfants et deux longues périodes d’allaitement, ses implants mammaires n’avaient plus aucun support : « j’avais une vingtaine de centimètres de distance entre mes seins quand j’étais couchée », confie Anne, pour qui cela représentait un complexe.

Anne était face à deux éventualités : soit retirer complètement ses implants, soit les changer en espérant trouver un chirurgien capable de lui redonner une belle poitrine malgré les muscles brisés par la première intervention et sa peau devenue plus mince.

Une autre donnée non négligeable était aussi dans son esprit à ce moment-là : Anne a vu sa sœur décéder du cancer du sein et elle ne sait plus si elle veut un corps étranger dans sa poitrine.

Le choix de repasser sur la table d’opération

Sur Instagram, elle tombe sur le témoignage d’une femme qui a traversé le même problème qu’elle avec ses implants. Cette personne avait cependant été satisfaite de sa deuxième chirurgie mammaire, réalisée par le Dr Benoit LeBlanc, qui lui avait réparé tous les dégâts engendrés par une première chirurgie mal effectuée.

Peu de temps après, lorsque Anne voit que le docteur cherche des patientes pour participer à l’émission Injections et bistouris, elle ne rate pas sa chance!

« J’étais excitée lors de ma première rencontre avec Dr LeBlanc. Mais c’est stressant de refaire une chirurgie après avoir eu deux jeunes enfants. La récupération n’est pas pareille en étant maman... »

Elle a alors exposé au médecin l’option d’enlever tout simplement ses implants, mais lorsqu’elle a compris qu’elle avait beaucoup de peau mais peu de gras, donc pas vraiment de seins sans implants, elle n’était pas prête à sauter le pas. Elle indique que ça aurait beaucoup joué sur sa confiance en elle. 

Anne a donc opté pour une deuxième chirurgie mammaire avec implants, cette fois-ci au gel cohésif, soutenus par une triple brassière interne, une technique que peu de chirurgiens pratiquent.

La journée de l’opération, un petit doute a surgi. « Il y a un moment où tu te demandes si l’opération va bien se passer, se souvient-elle. J’ai dit à mon chum “c’est peut-être la dernière fois qu’on se voit”… Mais je suis une fille all in pour vivre des aventures! »

Contrairement à sa première fois sous le bistouri, la patiente n’était pas sous anesthésie générale, mais en sédation profonde. Elle ne s’est donc rendu compte de rien lors de l’opération, mais elle a pu sortir sur ses deux pieds en se sentant plutôt bien.

« Le premier 24h, c’était douloureux, mais j’étais équipée pour la gestion de la douleur. Le truc, c’est de ne pas attendre que le niveau de douleur monte trop haut. Ensuite, j’avais trop d’énergie, je trouvais ça difficile de rien faire! Jour 2 et 3, j’ai tenté de travailler un peu à l’ordinateur, mais j’étais incapable. J’ai dû me sevrer d’anti-douleur après 5 jours parce que je devais conduire. En fait, même si tu te sens bien, repose-toi parce que tu vas le regretter plus tard si tu ne le fais pas. »

Avec des enfants de 4 et 6 ans, ce n’était toutefois pas toujours évident d’être en convalescence. « Mais ils ont été super fins, rapporte Anne. Je ne leur ai pas expliqué dans le détail ce que j’ai fait, mais je ne me cachais pas non plus. »

Les résultats de cette seconde chirurgie mammaire

Anne avait hâte d’enlever ses gros pansements et de voir un résultat, même si elle savait qu’il n’était pas final. « Sur le coup, j’étais déçue! Je me disais que les gens à la maison allaient trouver ça laid. Il faut dire que le contexte était spécial avec une équipe de tournage autour de moi… Mais je faisais confiance au processus et Dr LeBlanc vulgarise super bien son travail, alors je me sentais à l’aise. »

Aujourd’hui, quelques mois plus tard, elle voit une énorme différence. Ses seins ont désenflés, le bas est moins carré. Elle indique avoir un beau galbe et même porter des robes sans brassière. Anne doit cependant attendre 12 mois pour le résultat final. 

Malgré d’occasionnelles sensations de douleur sur les côtés, dans les attachements de la brassière interne, elle a repris l'entraînement et elle prend ses enfants dans ses bras sans problème. La récupération se passe bien mais elle évite encore les spas et piscines publiques et les sports à gros impacts comme le Crossfit et la course à pied. Elle doit aussi porter une brassière de sport à support maximal quand elle fait du sport.

Une chirurgie à bien prévoir

Son conseil à celles qui songent à passer sous le bistouri : respecter les consignes et ses limites.

« Ce n’est pas “je me fais opérer et up la vie”. Tu es plus fatiguée, le corps doit apprivoiser les prothèses. Il ne faut pas mouiller les pansements, les sécher au séchoir, dormir avec une brassière, ne pas lever tes enfants. Dormir sur le dos et non le ventre. Dans les premières semaines post-opératoire, il y a plein de petites affaires qui modifient ta routine habituelle et beaucoup de médication. Si tu es déjà super débordée et que tu te mets une chirurgie sans te donner de pause, c’est dur. Il faut être capable de ralentir pour pouvoir bien vivre les étapes et suivre les nombreuses consignes. Ne surtout pas faire ça sur un coup de tête parce que je pense qu’on a tendance à sous-estimer le temps de récupération. »

Est-ce qu’elle le referait? Remplacer ses implants, oui. Mais selon elle il ne faut pas oublier qu'« un coup que tu as commencé ça, tu entres dans une spirale. C’est un investissement à refaire puisqu’il faut possiblement changer les implants aux 10 ans et les prix montent. Il faut avoir conscience que c’est une opération à refaire, donc qu’il faudra revivre cette intervention et la récupération. »

Anne a pensé avoir recours à d’autres chirurgies, mais elle connaît les risques et ne pense pas vouloir modifier son corps d’une autre façon pour le moment. « C’est un pensez-y bien avant d’aller de l’avant. Il faut prendre une décision éclairée en ayant toutes les informations, s’assurer d’avoir tout réfléchi. »

Et pourquoi voulait-elle partager son histoire en participant à l’émission? Parce qu’elle veut que les femmes connaissent la réalité d’une chirurgie mammaire, c’était important pour elle.

Injections et bistouris saison 2, dès le 30 janvier 19h30 à Canal Vie.

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Noovo
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