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Véritables classiques d’automne, les cafés à la citrouille ou encore aux épices sont franchement populaires à cette période de l’année. Or, il est difficile de ne pas rester surpris au moment de payer sa boisson chaude. Le prix du café n’a pas qu’augmenté sur les tablettes des épiceries. Le phénomène touche aussi les commerçants. Notre collègue de Noovo Info, Maxim Danis, a tenté de trouver pourquoi. Voici les raisons.
En entrevue à Noovo Info, le copropriétaire du Caféier à Trois-Rivières, Kevin Ouellette, avance que le café a connu une augmentation de près de 300% depuis les cinq dernières années. En outre, il explique qu’une tasse de café qui lui coûtait environ 12 sous à produire il y a huit ans, lui coûte désormais 40 sous la tasse. Ajoutons les frais de production comme la main d’œuvre et l’entretien de son commerce, le consommateur devra payer 3,25$ pour un café.
Il faudra dépenser davantage pour un grand café latte à la citrouille. Additionnez le prix des trois doses de cafés (75 à 80 sous de café) qu'il contient, 1,25$ de lait, les essences à la citrouille et le coût de production à 4$ et vous devrez débourser 6,75$ pour le café d’automne.
Toujours à Noovo Info, l’expert en agroalimentaire Sylvain Charlebois explique que «les grands exportateurs de café, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont éprouvé beaucoup de problèmes au niveau de la production, ce qui a fait gonfler les prix». En Asie, les changements climatiques ont aussi affecté la production.
L’équipe de Noovo Info a aussi parlé à la propriétaire du Café Lewis, Audrey Métivier qui affirme observer le même scénario avec le matcha: «La plante au Japon pousse moins vite que la consommation qu’on en fait», ce qui explique la hausse de son prix.