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Bien-être

Diversité corporelle chez Disney : une première héroïne ronde émeut le web

Les demandes qui viennent de toutes part pour obtenir plus de représentation dans les médias semblent tranquillement porter fruit. La preuve : la chaîne Disney + diffuse depuis peu un court métrage intitulé Reflect, qui met en scène une jeune ballerine ronde.

C’est la première fois que la vénérable entreprise présente un.e personnage principal.e taille plus. Une belle avancée pour la diversité corporelle!

L’héroïne de Reflect

Le court métrage Reflect est disponible sur la chaîne Disney + (par abonnement) et fait partie d’une série intitulée Short Circuit Experimental Films.

Reflect raconte l’histoire de Bianca, une ballerine qui souffre d’une mauvaise image d’elle-même. Le titre évoque donc sa propre image qu’elle doit voir sans cesse dans le miroir pendant qu’elle danse, mais qu’elle n’a pas envie de regarder. À la fin, Bianca réussit à passer par-dessus l’image négative qu’elle a d’elle-même et à danser plus librement!

Le message de la réalisatrice

Hillary Bradfield, la réalisatrice, avait en tête le mouvement « body positive » lorsqu’elle a élaboré le scénario de son film d’animation ; et pour elle se servir de la perspective d’une danseuse était tout naturel.

« Ça fait partie de l’expérience d’être une ballerine, de devoir constamment se regarder dans le miroir, pour vérifier sa posture et ajuster ses mouvements. Alors je voulais la confronter à ça, la placer dans cet environnement où elle n’aurait pas le choix de regarder son corps ».

La réalisatrice poursuit : « Lorsque les gens regardent ce court métrage, j’espère que ça les aidera à se voir de manière un peu plus positive, et de sentir que c’est correct d’avoir des bouts plus difficiles dans cette aventure de l’acception de soi, en même temps. Parfois, il faut passer à travers une place plus sombre pour arriver à un bon endroit ».

Des réactions positives

Les réactions émotives et positives ne se sont pas fait attendre sur les réseaux sociaux avec plusieurs personnes qui ont signifié à quel point elles auraient aimé « se voir » ainsi lorsqu’elles étaient plus jeunes.

Sur Twitter, Meg Potter a affirmé que si elle avait pu voir un tel film à 16 ans, elle n’aurait peut-être pas lâché le ballet juste parce qu’elle n’en pouvait plus d’être « la seule grosse dans le cours ».

Il s’agit d’un grand pas pour Disney, qui rappelons-le a attendu jusqu’en 2020 (!!!) pour diffuser une série de Pixar avec un personnage principal noir, Soul.