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Témoignages

Comment j’ai fait la paix avec ma trentaine

Ah, la trentaine. Ce fameux passage important dans la vie d’une femme qui nous apporte son lot de doutes et de remises en question.

J’ai appréhendé cette étape de ma vie pendant si longtemps, surtout lorsque j’ai réalisé en me rapprochant de cet âge « fatidique » que j’y ferai probablement face sans bague ni enfant. Un grand rêve professionnel oui, mais une carrière encore instable.. 

La veille de mes 30 ans, j’ai eu le vertige. À mon grand désarroi, je constatais que j’avais du « retard » face à ce que mon entourage et la société attendaient de moi.

Dès un très jeune âge, je m’étais établie un plan : finir l’université à 21 ans, me marier à 23 ans et avoir des enfants à 24. Est-ce que mon rêve ressemble aussi au tien? Je sais que ce genre de plans de vie est très probablement inspiré de tous les films de Disney.. « And they lived happily ever after.. » On la connait tous celle-là!

Je me retrouvais donc dévastée à chaque fois que la vie faisait en sorte que « mon plan » n’était pas respecté.  

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Accepter d'être unique... et pas parfaite!

Aujourd’hui, j’ai 30 ans, j’ai obtenu mon diplôme universitaire à 25 ans, je ne suis toujours pas mariée et oh que je suis loin de prévoir avoir des enfants! Méchante déception n’est-ce pas? Where did I go wrong?

Mais la question est plutôt : did I actually go wrong? Et bien non. Ce que je suis est parfaitement normal. Et toi aussi en fait, tu es normale. On l’est toutes. On est parfaitement imparfaites. C’est ça la beauté de la chose. 

Parmi les choses qui m’aident à faire la paix avec moi-même et ma jeune trentaine, il y a mon podcast Génération Sidechick. À travers ce podcast, je tente, avec ma bonne amie Kathy Marquis, de démystifier la réalité des femmes de notre génération, et ce sans tabou. C’est à la suite de plusieurs connexions et discussions enrichissantes que j’en suis venu à la réalisation que nos parcours atypiques sont en soi complètement normaux. Et plus que ça, ils sont inspirants.

Alors, continuez d’ouvrir la discussion avec les femmes de votre entourage à propos de leurs réalisations et leurs rêves.

On nous fait croire depuis toute jeune que l’apogée du bonheur vient avec tout ce que je mentionne plus haut: mariage, carrière, bébé... Mais c’est l’apogée du bonheur selon qui? Et selon quoi?

Comme plusieurs d’entre vous, j’étais supposée moi aussi accomplir bien des choses avant d’atteindre le « BIG 30 »… Pourtant, à mon réveil le 10 août 2020, le jour de mon trentième anniversaire, je me suis rendu compte que je vivais encore, malgré tout.

Julie-Anne Ho, dans sa vingtaine.

La trentaine, ça fait tout sauf peur, c’est même beau. Je ne me suis jamais autant sentie femme, aussi assumée.

Coup de théâtre : la vie continue après 30 ans!

Non seulement je vivais encore malgré que je n’avais pas atteint mes objectifs de petite fille, mais en plus je vivais pleinement! Je réalise que je dispose de TOUT le temps du monde pour accomplir mes projets.

J’ai voulu m’empresser de franchir toutes ses étapes sans même réfléchir à ce que je voulais réellement : quelles sont mes aspirations, MA définition du bonheur? J’ai le goût de te renvoyer la question, quelle est TA définition du bonheur?

T’es-tu déjà questionné face à ce que tu recherchais réellement dans la vie? Si tu pouvais faire taire les jugements et attentes des autres, qui serais-tu? En voudrais-tu toujours des enfants? Voudrais-tu toujours te marier? 

Finalement, je me suis efforcé toute ma vingtaine à rentrer dans un moule. Je me suis imposé des standards de « réussite » dictés par la société. Je devais être en couple, je devais trouver LE bon gars pour fonder une famille, je devais aller à l’université, mettre de l’argent de côté, acheter au lieu de louer.

Je ne sais pas pour toi, mais pour ma part je ne m’étais jamais arrêté pour me questionner. J’ai tenu pour acquis que le cours de la vie « normal » était obligatoirement constitué de toutes ces étapes et qu’une seule ligne du temps était synonyme d’une vie réussie. Je te confirme que non. 

La fierté d’être soi-même

Nous sommes toutes et tous uniques. Nous avons donc chacun notre rythme à respecter. 

Désormais, je suis fière d’avoir trente ans. Je suis fière de constater que l’addition de toutes mes décisions, les bonnes autant que les moins bonnes, m’ont amené à ce moment précis. C’est peut-être pas ce que la jeune Julie-Anne avait en tête, mais selon moi c’est encore mieux. Je suis fière de mon parcours, car c’est le mien. Sois fière du tien. 

Oui je veux encore tout ce dont j’ai parlé plus haut, mais pas de sitôt, et pas à n’importe quel prix non plus. 

La trentaine, ça fait tout sauf peur, c’est même beau. Je ne me suis jamais autant sentie FEMME, aussi ASSUMÉE, aussi confiante et aussi consciente des gens et de ce qui m’entoure. D’après moi, ce sera aussi beau que toutes les autres décennies qui s’en suivront... sais-tu pourquoi? Car je vais m’être rendue la. MOI-MÊME. C’est aussi simple que ca.

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Bon, on se fait-tu une promesse? Une promesse d’aimer profondément, de vivre pleinement, de respecter nos limites, de s’écouter surtout, de travailler sur notre amour propre, de laisser le passé derrière nous… Et de foncer?!

À go on se connecte au moment présent, on met sur silence la pression sociale, et on VIT. Tu m’suis?