Passer au contenu principal

Début du contenu principal.

Santé

Guylaine Guay aborde son expérience avec l'Ozempic: «J’ai pensé mourir»

Guylaine Guay a lancé un nouveau livre intitulé Corps gras au cours des derniers jours. Elle y aborde son diagnostic de lipœdème, mais aussi son expérience avec l’Ozempic

Après avoir appris qu’elle était atteinte de cette condition médicale chronique, la chroniqueuse et animatrice a pris la décision d’essayer un traitement à l’Ozempic afin de diminuer l’inflammation dans son corps et d’avoir moins mal. 

«J’ai pris ça pendant 12 semaines. J’ai pensé mourir. Ça a été une expérience atroce», mentionne-t-elle en entrevue avec Noovo Moi. 

Les effets secondaires de la prise du médicament ont été très nombreux pour Guylaine: brûlements d’estomac, maux de cœur, fatigue, vomissements, perte de l’appétit, perte de cheveux, paupières qui sautent et plus encore. 

Ayant toujours milité «pour la validité de tous les corps» et «pour la diversité corporelle», Guylaine a voulu être transparente avec ses lectrices en mentionnant son expérience avec l’Ozempic pour la première fois dans son livre.

J’ai pris ça pendant 12 semaines. J’ai pensé mourir. Ça a été une expérience atroce.

«Je vis dans un gros corps depuis toujours. Pour moi, c’était important de dire: “Heille les filles, ne me lancez pas des tomates.” J’ai essayé ce médicament pour réduire l’inflammation, pour avoir moins mal. Pour moi, ça n’a pas fonctionné», indique-t-elle même si l’inflammation dans son corps avait diminué avec la prise du médicament. 

Guylaine n’est pas fermée à essayer un autre type de traitement: «Je ne pense pas que c’est la porte facile pour perdre du poids parce que pour l’avoir pris pendant 12 semaines, il n’y a rien de facile là-dedans. Mais il reste que c’est à chacun et chacune de prendre la décision.»

Elle ajoute qu’elle souhaite que les personnes qui prennent ce médicament soient bien accompagnées puisque «c’est toute une montagne russe physique de prendre ça». 

Un désir de se faire opérer

Depuis son diagnostic de lipœdème, Guylaine essaye de trouver des solutions pour diminuer ses douleurs.

«Quand tu es atteinte de lipœdème, la maladie ne peut jamais disparaître. Donc, ce qu’on appelle les traitements conservateurs, comme les vêtements de compression, le drainage lymphatique, la pressothérapie, peuvent faire ralentir la progression de la maladie, mais ne peuvent pas faire disparaître la maladie», explique-t-elle.

Un traitement de liposuccion WAL («Water Assisted Liposuction» en anglais) pourrait toutefois aider Guylaine à passer du stade 3 de la condition médicale au stade 1 ou 2. 

«Si je me fais opérer, ça ne va pas la faire disparaître. Mais je peux revenir à un stade ultérieur de la maladie, sauf qu’il n’y a pas ce type de chirurgie au Québec ni au Canada», précise-t-elle. 

Les femmes qui veulent se faire opérer doivent donc se rendre en Europe et dépenser plusieurs centaines de dollars afin d’améliorer leur condition médicale. Guylaine évalue le coût de l’opération autour de 25 000$. 

Étant atteinte du stade 3, elle estime aussi qu’elle devra avoir 4-5 chirurgies afin de faire ralentir la progression de sa condition médicale.   

En plus de décrire sa propre condition médicale, Guylaine a discuté avec plusieurs femmes qui étaient atteintes du lipœdème et de spécialistes pour écrire son essai qui est sorti cette semaine dans les librairies. 

«Moi, j’en parle pour amorcer la conversation sur cette maladie-là qui est méconnue au Québec. Il n’y a même pas de code de diagnostic au Canada. Ça, c’est grave», évoque-t-elle.

Pour vous procurer le nouveau livre de Guylaine Guay