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Famille

Moins de pression et plus de bienveillance pour les mamans en 2022

Qui dit nouvelle année, dit résolutions. Je ne parlerai pas ici de vos résolutions de faire plus de sport ou de réduire votre temps d’écran. Non, je parle plutôt d’un souhait que j’aimerais voir se réaliser en 2022 ; celui de voir diminuer la pression que les mères se mettent sur les épaules pour être parfaites et d'avoir plus de bienveillance envers nous-mêmes et envers les autres. 

L'année dernière, j’abordais le sujet de la pression de la  « mère parfaite » sur les réseaux sociaux. En tant que mères, en tant que femmes, on ressent effectivement le devoir de performer à être une bonne mère, une bonne partenaire en amour, une bonne professionnelle, une bonne amie, etc. Des exigences qu’on sent venir de l’extérieur, mais aussi que l’on peut s’infliger soi-même pour correspondre à des standards que l’on croit sains (mais qui, surprise, ne le sont pas du tout). 

Afin de briser cette injonction et de se rappeler qu'on ne mérite pas un tel poids dans nos vies, j'ai décidé de vous rapporter deux témoignages de mamans de jeunes bébés concernant la pression de performance en tant que mère.

Faut être la meilleure pour divertir son enfant, pour créer le lien d'attachement, pour le nourrir, sans parler qu'il faut s'oublier un peu parce qu'une maman qui prend du temps pour soi, ça peut mal paraître.

Cloé Paradis et sa fille

Cassandra Cacheiro, maman de Nora et photographe 

« J’étais certaine que je n’aurais pas été le genre de mère à se mettre trop de pression pour tout faire correctement, à performer sa parentalité face à soi-même, mais force est d’admettre qu’encore une fois en tant que femme et en plus en tant que mère cette fois-si, je me sens trop souvent mal pour certaines choses que je fais ou ne fais pas . Faire une longue sieste ou s’occuper de ma liste de tâches? Et ma carrière? Est-ce que je devrais y dédier plus de temps? Ou plus de temps à mon bébé?

À la fin de la journée, je dois me dire que je suis un excellent parent parce que je fais ce que je peux, je suis là pour mon enfant, je lui donne de l’amour, je lui transmets des bonnes valeurs et c’est ce qui importe. Je ne pourrai jamais être parfaite et je sais que ce n’est pas cette perfection que nous devrions vouloir atteindre. Je veux tout simplement me laisser le droit d’être imparfaite, me laisser le droit d’être bienveillante envers moi-même et pas seulement envers les autres. »

Valérie Roberts, maman de Lucie, animatrice, chroniqueuse et auteure 

« Je trouve qu'on met beaucoup de pression sur le dos des mamans. Faut être la meilleure pour divertir son enfant, pour créer le lien d'attachement, pour le nourrir, sans parler qu'il faut s'oublier un peu parce qu'une maman qui prend du temps pour soi, ça peut mal paraître. J'ai déjà reçu un message suite à un post sur mon coiffeur qui avait fait mes cheveux depuis que j'étais maman... Selon cette personne, il était trop tôt pour que je pense à moi... Ouf. C'est lourdingue. Ça m'a tellement affectée que, depuis, j'essaie de faire à ma manière... en oubliant les commentaires désobligeants et les attentes des autres vis-à-vis ma maternité. »

Vivre la parentalité, c’est précieux. C’est une expérience ultra différente pour chacun(e) et c'est donc extrêmement personnelle. Est-ce qu’on peut se concentrer à vivre sa propre vie et laisser les autres vivre la leur? 

En plus, ça passe vite tous ces moments avec nos bébés, qlors ce serait plate qu’on passe tout notre temps à se retenir d’être nous-mêmes par peur de commentaires des autres. Se concentrer sur ce qui compte vraiment, faire preuve de bienveillance envers soi-même d’abord pour être capable d’être bienveillant avec les autres en retour. On vaut bien ça, non?

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