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Finances

Les salaires augmenteront en 2023 et le Québec serait parmi les provinces les plus choyées

Plusieurs Québécois pourraient recevoir une augmentation de salaire en 2023, et celle-ci s'annonce plus généreuse chez nous qu'ailleurs au Canada. 

Le Conseil du patronat du Québec vient de dévoiler sa prévision de budget moyen pour l'année à venir. Cette organisation, créée en 1969, vise à défendre les intérêts de plus de 70 000 employeurs québécois.

À l'exception des gels de salaire, les employeurs ont l'intention d'augmenter la paie de leurs employés de 4,1 % en 2023.

Une première en 20 ans

La prévision d'augmentation de 4,1 % est la plus haute en deux décennies, affirme la firme d'actuariat Eckler. 

Les entreprises et employeurs sont conscients et sensibles à la hausse du coût de la vie. Ces prévisions salariales reflètent leur volonté d'apporter un certain équilibre monétaire alors que les taux d'intérêts montent en flèche et qu'on anticipe un ralentissement économique. La pénurie de main d'oeuvre entre également en jeu.

Des exceptions positives

Alors que très peu d'employeurs ont l'intention d'avoir recours aux gels salariaux (1%), quelques secteurs d'activités ont en moyenne l'intention de donner des augmentations plus élevées : les technologies de l'information (4,7 %), les services immobiliers (4,7 %), les services professionnels (4,5 %) et la fabrication (4,4 %).

La vice-présidente à la recherche et économiste en chef du CPQ, Mme Norma Kozhaya, ajoute ceci : 

« Considérant qu'il y a une pénurie de main-d'œuvre et un nombre record de postes vacants, la dynamique de hausses salariales historiques n'a rien de surprenant. Les employeurs doivent être attrayants dans leur offre de rémunération. Cette situation s'intensifie d'année en année. Évidemment, l'inflation en ajoute une couche. Par contre, la marge de manœuvre d'un grand nombre d'entreprises se retrouve réduite dans ce contexte inédit, surtout qu'une récession n'est pas exclue. »

On comprend donc que certains employeurs bien intentionnés ne pourront peut-être pas, vu la situation économique, donner l'augmentation désirée à leurs employés. À l'inverse, d'autres ont déjà prévu verser des ajustements hors cycle pour contrer l'inflation.

Rappelons que cette année, les employeurs qui offrent des ajustements au salaire de leurs employés au début de l'année, soit en janvier 2022, ont donné des augmentations plus grandes qu'anticipé en raison de l'inflation qui atteint des sommets vertigineux, et du manque de main-d'oeuvre dans plusieurs domaines. 

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