Coco Disco Club: on a essayé ce menu à petit prix du resto de l’heure
PAR :
Marie-Andrée Guimont
Le Coco Disco Club a ouvert ses portes il y a seulement deux mois sur la rue Duluth, à Montréal. La nouvelle s’est rapidement propagée sur les réseaux sociaux, positionnant le restaurant comme la nouvelle adresse à essayer.
Poudre aux yeux ou réelle histoire à succès? On est allés y faire un tour dans le cadre de MTLàTable, et on en est ressortis avec une opinion tranchante. On vous dit tout.
On y entre et on découvre une petite salle à manger au décor qui a du caractère. Il est à peine 18h30 un mardi soir et l’endroit est déjà animé. Ça roule dans la cuisine ouverte, le shaker se fait entendre et les invités du quartier entrent comme s’ils étaient à la maison.
Autant d’ambiance après seulement quelques semaines en affaires? Ça promet…
Le menu franchement abordable de MTLàTABLE
Le menu quatre services élaboré pour l’évènement est offert à seulement 50$. On y retrouve du caviar, du loup de mer et d’autres délices qui nous font voyager en Europe. Plusieurs artisans de Montréal y sont aussi en vedette, dont la boulangerie Automne et le café Zab, commerce voisin du resto.
Ce repas a débuté avec un amusant plateau de croustilles Pringles et de caviar. L’entrée, servie simplement avec une crème fraîche maison et de la ciboulette, est tout sauf ennuyante.
L’autre option de ce service, le con tomate servi avec pain grillé sur feu de bois, basilic et anchois, est succulente, au point tel qu'on vous supplie de vous y rendre à deux pour partager et ainsi goûter à tout.
Parmi les plats qui ont suivi, on a eu un grand coup de cœur pour les pâtes fraîches du moment, des spaghettis crémeux au veau et aux pleurotes façon Stroganov.
De son côté, le loup de mer servi sur de savoureux légumes à la façon d'une ratatouille, avec salade fraîche aux herbes, c’est l’assiette ensoleillée par excellence.
Puis, on nous a servi les desserts, dont une version inédite de la crème brûlée. Dans l’appareil, un mélange inspiré de la tartelette portugaise a été amalgamé, offrant une texture qui s’apparente plutôt à un gâteau. En son sommet trône une meringue flambée qui donne une impression de S’more, en version plus recherchée. Une conclusion punchée, qu’on n’est pas prêts d’oublier.
Qui dit ambiance conviviale et festive dit boule disco... et nombreux cocktails. Parmi la liste du resto, on a goûté au Meynier, une composition citronnée tout en subtilité, qui comprend entre autres une intrigante infusion au beurre de pain, surmontée d’une fine tranche de parmesan. Les amateurs de martinis se régaleront du salin Mirepoix, aux arômes discrets de carotte et de cèleri.
Maintenant, vous comprenez que, les cocktails, ce sont une des signatures de l’endroit.
C’est Manu, la co-propriétaire du Coco Dico Club, qui nous a servis. Elle nous a expliqué les cocktails, vins et plats en rendant justice à toute la complexité de leur confection, mais sans aucune prétention.
Puis son conjoint Loïc, le sympathique chef et co-propriétaire du resto, est venu se présenter. Mentionnons qu'il nous a également fait goûter à l'amuse-bouche du moment, un cannoli fourré à la crème pâtissière au foie gras, garni de pistaches et de pommes Granny Smith. Cette délicatesse qui goûte franchement bon le calvados est nouvellement offerte sur le menu régulier.
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