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En Vedette

Kim Rusk: «On réalise trop tard que la violence ne s’éteint jamais toute seule»

De retour dans l’émission Le boost au 94,3 Énergie, Kim Rusk a livré un percutant message sur la violence conjugale ce matin. Plus tôt cette semaine, tout le Québec était ébranlé par ce féminicide de Saint-Jérôme. L’animatrice connait l’accusé et a voulu réagir, en ondes, en partageant son histoire. 

Complètement secouée par le drame

«Je veux vous parler avec le cœur ouvert, parce qu’il est complètement viré à l’envers», a lancé Kim en début de segment. On entendait sa tristesse lorsqu’elle a expliqué que l’homme accusé, Johnathan Blanchet un multirécidiviste, a été son premier copain à 14 ans. Elle a tenu à rassurer les auditeurs que jamais il n’a levé la main sur elle, mais qu’elle a été témoin de nombreux comportements l’incitant à ne pas rester dans cette relation: «À travers sa grande beauté, son charisme magnétique, j’ai aussi vu sa violence, ses crises de colère, son tempérament bouillant, son mal de vivre», dévoile-t-elle bouleversée. Écoutez tout ce qu’elle avait à dire en cliquant sur le lien ci-dessous. 

Encore une fois on réalise trop tard que la violence ne s’éteint jamais toute seule.

Elle a tenu à adresser de douces pensées à la famille de la victime de 43 ans, Gabie Renaud. Également, elle a voulu envoyer du courage à la famille de l’accusé qu’elle a côtoyée. Les qualifiants de «gens extraordinaires», elle avance être toujours en contact avec eux, même si sa relation remonte à plusieurs années.  

Envoyer un message aux hommes, aux femmes et à la société

L’animatrice des Vendredis OD invite les hommes violents à aller chercher de l’aide «avant que ça détruise une vie.» Elle incite les femmes prises dans les griffes d’un homme souffrant de ces problèmes, à aller vers les bonnes ressources: «Vous n’êtes pas seules, il y a des refuges, des gens prêts à vous tendre la main. Vous méritez d’être protégées.»

En terminant, elle a voulu communiquer une triste réalité: «Il faut cesser de fermer les yeux, parce qu’on ne peut pas se dire: ‘’On ne le savait pas. ’’On le savait. Ça fait 16 fois qu’il brisait ses conditions et la justice n’a pas été capable de la protéger et ça, c’est aussi un problème.» Écoutez tout le moment radio plus haut.

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