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Trucs et inspirations

Nos fraises menacées par une maladie fongique

Pour de nombreuses personnes, moi y compris, l’été et le temps chaud se doivent d’être soulignés par quelques bonnes dégustations de fraises d’ici. Point bonus si on peut les manger après les avoir cueillies directement chez un de nos producteurs.

Cependant, cette année, une menace plane sur ce bonheur estival et pourrait avoir des conséquences sur la récolte de fraise: une nouvelle maladie fongique, connue sous le nom de Neopestalotiopsis, ou « Neo-P.

Cette maladie pour laquelle il n’existe pas de remède connu à ce jour représente une menace sérieuse pour les cultures de fraises à travers le Canada.

Le Neo-P se distingue par sa capacité à se propager rapidement et à affecter toutes les parties de la plante, causant des dommages significatifs.

En entrevue à l’émission Your Morning chez nos amis de CTV, Matthew Compton, producteur de fraises à l'Île-du-Prince-Édouard, a partagé son inquiétude.

Il a décrit comment des rangées de fraisiers, qui devraient être sains et denses, sont désormais clairsemées, avec de nombreux plants affaiblis ou même morts.

Il estime que ces pertes pourraient impacter entre 20 et 25 % de l'ensemble de ses activités cette année.

D’où ça vient?

Le Neopestalotiopsis a fait sa première apparition en Floride en 2017, y causant d'importantes épidémies. Il a ensuite été détecté au Mexique, dans certaines régions de l'est des États-Unis, puis au Canada, avec un premier cas signalé en Ontario en 2020.

Une solution d’urgence, mais pas de remède miracle

En 2021, le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario a émis une alerte aux producteurs, décrivant les symptômes: de petites taches avec un centre clair et une bordure foncée sur les feuilles, pouvant mener à la pourriture et à la momification du fruit entier.

Face à cette situation, une mesure d'urgence a d’ailleurs été prise: un fongicide a récemment reçu une approbation temporaire pour être utilisé dans les champs de fraises de plusieurs provinces canadiennes, incluant le Québec.

Bien que cette solution ne mène pas à pas une guérison complète, elle offre au moins un moyen de limiter l'impact de la maladie.

Voilà une nouvelle qui montre toute la fragilité de nos cultures et l'importance du soutien envers nos producteurs locaux. Espérons que ces mesures permettront de protéger nos précieuses fraises pour qu’on puisse continuer d’en déguster tout au long de l’été.

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