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Utiliser sa notoriété pour «passer des messages de santé qui lui sont chers», voilà une des missions que Laurent Duvernay-Tardif s’est donnée après avoir annoncé sa retraite comme joueur de football professionnel l’an dernier.
«Pour moi, c’était clair que ce qu’il allait avoir plus d’impacts avec moi, c’était dans la prévention et la santé publique», explique-t-il lorsque nous nous sommes entretenus avec lui en entrevue téléphonique.
C’est d’ailleurs pourquoi Laurent fait partie d’une toute nouvelle campagne pour sensibiliser la population aux différents types de virus du papillome humain (VPH).
«Avec le VPH, je me suis rendu compte à quel point il y a beaucoup de gens qui ne savent pas c’est quoi et qu’ils ne sont pas au courant des complications possibles», évoque-t-il.
Avec le VPH, je me suis rendu compte à quel point il y a beaucoup de gens qui ne savent pas c’est quoi
Laurent n’a pas tort: selon une récente étude menée par la firme Léger, les hommes sont moins informés sur ce sujet et pensent que ce sont seulement les femmes qui peuvent être touchées par le VPH.
C’est complètement faux puisque ce sont autant les hommes que les femmes qui peuvent être infecté.e.s par le virus. Environ 75% des personnes sexuellement actives contacteront au moins une infection au VPH au cours de leur vie.
Les VPH sont principalement des infections transmises par voie sexuelle. Les virus peuvent aussi être la cause de certains cancers comme celui de la gorge et celui de la bouche chez les hommes.
«On a tendance à se sentir un peu invincibles face à la maladie. Les jeunes hommes dans la vingtaine, la trentaine et la quarantaine vont moins chez le médecin en général que les femmes», indique Laurent.
Pour prévenir les VPH, Laurent met de l’emphase sur les conversation à ce sujet avec les professionnel.le.s de la santé, les moyens de contraception et une bonne santé globale.
On a profité de notre entretien avec Laurent pour parler avec lui de sa résidence en médecine qu’il a recommencé à temps plein depuis l’annonce de sa retraite.
«Ce n’est pas de tout repos, il faut y mettre des heures. Mais pour moi, ce retour en tant que tel était une façon de confirmer que j’aimais toujours ça et que c’était quelque chose que je me voyais faire», admet-il.
Comme au football, le travail d’équipe est primordial en médecine pour Laurent. «Pour optimiser les soins pour les patients, tu n’as pas le choix de travailler avec l’ensemble du personnel [...] Tout le monde a son rôle à jouer», renchérit-il.
Pour suivre les projets de Laurent Duvernay-Tardif, rendez-vous sur son compte Instagram.
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