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Bien-être

Arnaud Soly se confie: «Si je ne fais pas un post chaque jour, je vais disparaitre»

C'est une évidence: il est très facile d'être aspirés par le tourbillon des réseaux sociaux et de passer des heures sur TikTok, Instagram ou Facebook. Imaginez lorsque votre métier dépend de votre présence sur ces plateformes! Elles peuvent être un outil formidable et lancer des carrières du jour au lendemain, mais peuvent également devenir anxiogène.

Arnaud Soly s'est confié à ce sujet lors de son passage à l'émission La vraie nature. L'humoriste a accepté de s'ouvrir sur son obsession des réseaux sociaux qui l'a presque poussé à l'épuisement au début de la pandémie.

Le papa de deux jeunes enfants admet aujourd'hui avoir eu peur de «disparaître» s'il ne publiait pas de nouveau contenu chaque jour.

Voici ce qu'a raconté Arnaud Soly au sujet du côté insidieux du Web:

«Je me valorisais tellement dans cette activité créative là, mais là, ça devenait obsédant. Ça me prenait ma journée mur à mur. Un moment donné, j’ai pris un petit pas de recul. Je me suis dit: “regarde, ce n’est pas parce qu’on n’est pas là pendant deux minutes qu’on va disparaître" [...] Je me dis: “Si je ne fais pas un post tous les jours, je vais disparaître”. Il n’y a pas de fin sur les réseaux sociaux. Si tu as un million de likes, tu es content; tu te réveilles le lendemain et tu en veux deux millions.»

Et lorsque Jean-Philippe Dion a demandé à Arnaud Soly s'il avait l'impression d'être éjectable ou remplaçable, l'humoriste a répondu «absolument».

Rappelons que la star québécoise faisait des vidéos en direct tous les jours sur Instagram au printemps 2020, pendant le premier confinement dû à la pandémie de COVID-19.

Arnaud Soly a depuis pris quelques pauses des réseaux sociaux. Il affirme aujourd'hui avoir trouvé un équilibre plus sain entre sa vie professionnelle en ligne et sa vie personnelle et familliale.

La dépendance aux réseaux sociaux, un phénomène qui gagne du terrain

La dépendance aux réseaux sociaux est bien réelle et touche davantage les millénariaux et les Gen Z.

Depuis la pandémie, ce problème s'est aggravé et on avance que ces générations passent en moyenne plus de 4 heures sur leur téléphone chaque jour.

Il y a bel et bien des effets positifs aux réseaux sociaux, mais il y a un large côté sombre qui peut jouer sur notre bien-être. La dépendance, l'isolement et la baisse d'estime de soi sont les «symptômes» les plus communs. 

Si vous sentez que les réseaux sociaux et votre présence en ligne deviennent un fardeau, on vous invite à découvrir notre guide de sevrage numérique.