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Pour une 2e saison, Quel Talent ramène les juges adorés Anne Dorval, Rachid Badouri, Marie-Mai et Serge Denoncourt. D’ailleurs, le metteur en scène et la populaire chanteuse entretiennent une relation particulière sur le plateau. En entrevue, dans les coulisses de l’émission de Noovo, le juge Denoncourt s’est exprimé sur sa grande complicité avec l’interprète de C.O.B.R.A. Voyez la vidéo ci-dessus.
Si la chimie entre les quatre juges est forte, vous verrez que cette saison, c’est avec Serge que Marie-Mai est le plus souvent d’accord: «On est l'un pour l'autre, une découverte. Je pense que tous les deux, on souffre d'une mauvaise perception du public. Moi, le méchant grognon. Elle, la belle blonde un peu nounoune. Et ce n’est pas une blonde un peu nounounee, puis je ne suis pas juste un grognon.» Il mentionne que tous les deux bien qu’ils ne soient pas toujours d’accord se complètent.
Pour sa part, Marie-Mai envie l’aplomb que Serge peut avoir dans ses commentaires: «J'aimerais tellement pouvoir dire ça exactement. Mais moi ça ne passerait pas si je disais ça. Serge, il peut tout dire. Il a tellement une bonne façon de le dire, il n’est pas choquant pour choquer. S'il n'aime pas ça, il va dire: ‘’Je n’aime pas ça! Je n’ai pas aimé ça.’’»
Le populaire metteur en scène est conscient qu’il ne se freine pas dans ses propos et ses commentaires sur les performances qu’on lui présente. Malheureusement, il croit que parce qu’il est un homme, ses répliques parfois grinçantes passent mieux: «J'ai comme un passe-droit, surtout par rapport aux femmes. On ne tolère pas ça des femmes. Pas du tout. Ce qui est dommage.» Il prend l'exemple de sa collègue Marie-Mai. Pour éviter de briser l’image de la ‘’chanteuse parfaite’’ cette dernière doit se contenir. C’est pourquoi par moment, les deux juges échangent discrètement pendant les tournages: «On se le dit des fois. On se parle dans l'oreille, des fois aussi.» De cette façon, l’un peut assumer les commentaires de l’autre sans appréhender qu’on le pointe du doigt.
Serge Denoncourt ne craint pas de sortir de chez lui. Au contraire, il affirme qu’ils sont plusieurs à lui dire: «On est d'accord avec vous!». Celui qui travaille également du côté de l’Europe explique son choix d’agir de la sorte: «On ne veut pas faire de peine aux gens qui sont là sur scène, mais ce n’est pas vrai que tout le monde est bon. Et puis, à un moment donné, il y a quelqu'un qui est assis chez lui, qui mange du spaghetti, puis qui dit: ‘’Bin oui, Serge Denoncourt, il a raison.’’ Dans la rue, au restaurant, tout ça, je n’en souffre pas du tout.» Voilà la preuve que ses commentaires ne font pas trop grimper le public dans leurs rideaux!
Critiquer du côté de l’Europe semble plus commun que chez nous d’après le juge: «Ce que je fais ici, en Europe, ça s'appelle un gentil. En Europe, je peux dire n'importe quoi, à n'importe qui. Puis on se pogne un peu, puis après ça, on prend un verre, puis c'est réglé.» Il qualifie le Québec comme étant un «peuple gentil» avant d’ajouter qu’à Paris son ‘’personnage’’ n’est pas très original. À la blague, il lance: «un chialeux parmi 12 millions de chialeux.»
Cette saison, on pourra considérer le juge de ‘’papa du groupe’’ selon ses dires: «On dirait que cette année, je suis obligé d'être le papa du groupe. […] Parce qu'à la fin, quand on est trop gentil, on se retrouve avec 60 demi-finalistes…ça ne se peut pas!» On a bien hâte de voir toutes les réactions et les commentaires (un peu) choquants de Serge, le 8 septembre prochain, lors de la première de Quel Talent sur Noovo.
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