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Le deuxième long-métrage de Francis Bordeleau, Anna Kiri, entre au cinéma dès le vendredi 26 septembre. On a pu assister au visionnement de presse et malgré le petit budget avec lequel la production a dû jongler, le film arrive à nous percuter. En entrevue, celle qui incarne le rôle-titre, Catherine Brunet, a levé le voile sur les différentes réalités du tournage. Voyez ce qu’elle nous a révélé dans la vidéo plus haut.
L’histoire d’Anna Kiri se déroule en plein hiver. Ce détail peut ajouter un niveau de difficulté lorsque le financement est moindre: «Le froid, c'était quand même vraiment dur. Et comme on n’avait pas beaucoup de budget, on n'avait pas de roulotte, on n'avait pas de loge, on n'avait pas de lieu où on pouvait aller se réchauffer.», confie la comédienne. En revanche, l’équipe avec qui elle avait la chance de travailler lui a permis d’oublier les basses températures: «Tout ça n'était pas si pire parce qu'on proposait souvent des choses avec les autres acteurs. On avait vraiment une belle liberté.», mentionne-t-elle avec le sourire en expliquant que tout s’est fait dans un grand plaisir commun.
Normalement, il est nécessaire d’obtenir un permis pour pouvoir réaliser des tournages dans des lieux publics ou sur les routes. Cependant, cette obligation ajoute quelques dollars supplémentaires, c’est pourquoi l’équipe a plutôt décidé de courir un risque en tournant dans des endroits sans autorisation. Le métro est un exemple: «Pour pouvoir avoir une shot comme dans le métro, tu ne peux pas arrêter le métro, on ne peut pas demander de louer, c'est impensable. On cachait les caméras dans les sacs.» Elle avance que ces situations donnaient des anecdotes mémorables. Découvrez-en quelques-unes dans la vidéo ci-dessus.
Il faut dire que lorsqu’on visionne l’œuvre d’un peu plus de 80 minutes, on ne sent pas que l’équipe a dû se restreindre sur le plan monétaire. À ce sujet, la comédienne Charlotte Aubin, aussi présente lors du visionnement, a tenu à expliquer qu’«une bonne idée, avec du bon monde, puis quand c’est bien exécuté, ça reste un bon film», et on a eu la preuve en la voyant interpréter le personnage de Cindy, l’amie d’Anna.
Quand on demande à Catherine Brunet de quelle façon elle aimerait que le film Anna Kiri marque le public, elle répond: «J’aimerais ça que les gens aient le goût de créer après ça. […] D'utiliser leur art et leur parole pour dire des affaires et pour ne serait-ce que pour s'exprimer et de dire comment ils se sentent», un lien qu’elle fait avec son personnage. La jeune délinquante qu’elle interprète écrit tout ce qu’elle vit dans son journal. Ce dernier lui donnera l’occasion de (peut-être) changer sa vie.
Anna Kiri, en salle, dès le 26 septembre.
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