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En Vedette

Bianca Longpré se confie sur l'épreuve douloureuse que sa famille traverse

Le 5 avril dernier, Bianca Longpré s'est confiée à coeur ouvert sur une épreuve douloureuse que sa famille traversait, alors que ses abonnés s'inquiétaient de ses visites à l'urgence de l'hôpital de St-Jérôme.

Aujourd'hui, la future maman d'un petit garçon s'est confiée via Facebook dans un long message afin de dénoncer une situation survenue après la vaccination de sa mère contre le coronavirus.

«J’ai attendu avant de parler publiquement de notre histoire d’effets secondaires de vaccination et de prise en charge. Aujourd’hui, ma mère m’a demandé d’en parler pour que, peut être, la façon de faire change.

Vacciner ce n’est pas tout, il faut prendre en charge ceux pour qui ça vire mal... comme on s’occupe de ceux qui ont la COVID.

Vous devez savoir que nous sommes, moi, ma mère et toute ma famille pro-vaccin COVID, malgré cette histoire j’ai reçu mon vaccin enceinte et mon chum a pris le AstraZeneca.

Les cas graves sont rares et les bienfaits sont plus grands que les risques. Toute médication a un risque.

Ma mère attend quand même de savoir si elle peut prendre sa deuxième dose (d’une autre marque). Donc ne tentez pas de détourner le problème. Ici je parle de prise en charge de ceux qui ont été vaccinés

J’encourage tout le monde à recevoir son vaccin. Je suis transparente. Vous le savez j’ai été vacciné enceinte APRÈS cet événement et je continuerai à en faire la promotion

Je dis « notre » histoire parce que ma mère habite chez nous, c’est un membre de notre famille.

Le 15 mars ma mère a décidé de se faire vacciner contre la COVID. Elle a reçu le AstraZeneca à 69ans, AVANT qu’on connaisse les effets de thrombose et de thrombocytopénie et qu’on en parle partout.

Elle n’a reçu aucun papier ou avertissement d’effet secondaire possible. On ne lui a rien demandé de sa condition de santé.

Aucun antécédent de saignement. Elle a des problèmes pulmonaires récurrents et un rein qui fonctionne moins bien. Elle a aussi une médication pour la tension artérielle. C’est d’ailleurs à cause de ces facteurs de risques qu’elle a pris le vaccin rapidement.

Le 2 avril, 17 jours après la vaccination elle ne se sent pas bien. Elle se met à saigner du nez. Elle est chez elle (de son côté de la maison) et je ne suis donc pas au courant de ce qui se passe.

Le lendemain matin je l’appelle sans succès. Je décide de rentrer chez elle voir ce qu’elle fait.

Je la trouve couchée dans son lit, faible, le nez en sang. Je lui demande ce qui se passe et elle me dit qu’elle a saigné du nez toute la nuit et qu’elle saigne de la langue. Et elle a très mal à la tête.

Je remarque que ses bras et jambes sont remplis de pétéchies (petits bleus). Tout de suite je fais le lien entre une baisse de plaquette et tous ces saignements.

Je l’oblige à partir d’urgence vers l’hôpital St-Eustache. Mon jugement clinique d’ancienne infirmière me sonne une cloche: y pourrait avoir un saignement ailleurs.

Je file à l’urgence de St-Eustache. On me refuse l’entrée. J’explique que je dois parler à l’infirmière au triage mais on me refuse toujours l’entrée.

Ma mère entre seule. A ce moment elle saigne du nez et est faible. Après le triage ou ma mère a pris bien soin de nommer ses symptômes elle m’appelle et me dit qu’elle est en zone chaude COVID et qu’elle ne sait pas ce qui se passe.

Au bout de 2 hrs elle me rappelle, elle saigne toujours du nez et personne ne l’a vu. Je lui demande de retourner au triage. L’agent de sécurité refuse et lui dit qu’elle est en zone chaude elle ne peut plus bouger de là.

Je sens que ça ne va pas du tout...

Je dis à ma mère de sortir que je vais aller la chercher et la conduire à St-Jerome.

En chemin j’appelle info santé qui me confirme qu’on doit se rendre d’urgence à l’hôpital et qu’un signalement sera fait à la santé publique à cause du vaccin.

Arrivé à St-Jerome, je peux accompagner ma mère qui est vu tout de suite. L’infirmière du triage décide de voir le médecin. Ma mère est mise sur une civière. Je dois quitter.

Rapidement tous les tests sont faits.

Résultats: ma mère a les plaquettes à 0. Zéro.

En gros, les plaquettes servent à faire des caillots, à stopper les saignements. Quand les plaquettes sont à 0 il peut y avoir des saignements n’importe quand.

Les plaquettes peuvent aussi s’être accumulées à un endroit pour former un caillot, une thrombose. Ma mère doit passer scan cérébral et du thorax. Elle ne peut plus se lever et attend les examens.

Toute l’équipe de l’urgence est super et ma mère reçoit de bons soins. Nous sommes inquiets mais en confiance.

L’hématologue me contacte, ma mère recevra des transfusions de plaquettes pendant les prochains jours. Elle devra rester à l’hôpital. On se croise les doigts pour que son corps ne continue pas à détruire les plaquettes.

On (le médecin) croit bien que c’est relié au vaccin puisque ma mère a eu des contrôles sanguins avant le vaccin et tout était beau.

L’hématologue, super compétentes patiente, m’explique ce qu’est un PTI et qu’elle va discuter du cas de ma mère avec des collègues qui sont spécialistes de ce genre de cas.

Finalement ma mère rentre 3 jours plus tard. Le médecin nous explique que c’est relié au vaccin. Nous avons eu de la chance qu’aucun saignement ne se produise au cerveau ou ailleurs.

La santé publique est dans le dossier, elle assure un suivi téléphonique avec ma mère.

« Madame, votre fille a été votre ange gardien » que lui dit la Santé Publique. C’est gentil mais ce ne sera pas suffisant. ...

Les plaquettes remontent et nous croyons, à tort, que tout est réglé.

Quelques jours plus tard ma mère fait des chutes de pression.

De retour à l’urgence. Elle passe des scans, des examens etc... on ne trouve rien. Sa médication pour la pression est réajustée.

Plus de peur que de mal. Mais ma mère est fatiguée de passer des jours à l’urgence sur une civière... elle n’a pas de médecin de famille et aucun médecin ne la suit pour ce problème.

Les jours passent. Hier ma mère a des difficultés respiratoires. Elle appelle l’infirmière de l’hématologue, elle doit aller à l’urgence. Elle n’a pas de médecin en externe donc direction urgence pour s’assurer qu’il n’y a pas de thrombose dans ses poumons.

Elle ne peut pas aller dans une clinique dû au problème avec le vaccin. Elle doit aller absolument à l’urgence surtout qu’il y a un risque de thrombose.

Depuis hier 16:00 elle est à l’urgence.

Assise sur un banc de l’urgence. Sans nourriture. Sans civière. Sans dormir. Avec des difficultés respiratoires.

Elle m’a texté cette nuit: « Bianca je suis tellement fatiguée, j’ai soif, je suis essoufflée. Ils m’ont oublié c’est sur.»

J’ai pas dormi de la nuit.

Elle a vu le médecin à midi.

On lui a mis un soluté avant de passer un scan mais on l’a laissé dans la salle d’attente.

Elle m’appelle, les larmes dans la gorge:

« Bianca je sais plus quoi faire. Ça fait deux heures que j’ai un soluté dans la salle d’attente je vais m’évanouir tellement je suis fatiguée. »

Alors je lui dis de laisser tomber le triage et d’aller au scan qu’on la passe.

Ça marche. Elle a son scan.

« Mais Madame on vous averti ça peut être long avant de revoir le médecin. »

Ça fait 33 heures que ma mère est réveillée malade seule et + 24hrs dans une salle d’attente.

Mon téléphone sonne, c’est l’infirmière de la santé publique. « Comment va votre mère? »

Je lui explique. Elle n’en revient pas. Je dis que c’est inhumain d’être traité ainsi pour avoir voulu se protéger et d’avoir répondu à l’appel du gouvernement.

Je dis à l’infirmière:

« La moindre des choses serait de soutenir les gens qui ont des effets secondaires graves suite au vaccin, surtout quand ils l’ont eu alors qu’il n’y avait aucun avertissement à ce sujet. On ne peut pas traiter les gens ainsi! »

Silence radio.

J’ai raccroché. Ce n’est pas de la faute de cette personne mais je suis en furie. En furie de la façon dont on traite et soutient ma mère.

Ma mère m’a rappelé:

« Tu sais Bianca faut l’dire ce qui se passe, pas pour moi, moi y’é trop tard mais pour les autres, pour que les autres sachent quoi vérifier comme effets secondaires et en espérant que le gouvernement les aide et que le système de santé les traite mieux.»

C’est fait.

PS Je suis fatiguée, épuisée, je ne voulais pas en parler, mais vous ne pourrez pas dire que je ne suis pas transparente. Je suis pro vaccin COVID, mais le système de santé doit ABSOLUMENT mettre en place une façon de soutenir ceux qui vivent avec les effets secondaires graves

REPS Ma mère est sortie après 26hrs dans la salle d’attente. Rien de grave. Une bronchite. Elle a demandé qu’un médecin puisse la suivre pour éviter ce parcours à chaque fois de peur que ce soit une thrombose:

« Désolé, ce n’est pas possible. »

****** mise à jour******

Je remercie tout le monde pour leur bons mots. Depuis des années ma mère attends un médecin de famille pour des suivis. Hier en quelques heures des médecins m’ont écrit pour prendre en charge ma mère.

Sur Facebook.

Je trouve désolant que l’on doive faire ce genre de publications pour faire changer les choses. Ça ne devrait jamais arriver. Jamais.

Dans moins de 72hrs j’aurai ma césarienne, nous allons donc nous concentrer sur l’arrivée de notre bébé et je remercie toutes celles qui m’ont écrit. Merci », dévoile-t-elle.

Bianca Longpré

Au passage, Bianca souligne que malgré cette malchance, son amoureux et elle demeurent toujours pro-vaccin COVID. Tous les deux ont d'ailleurs reçu le vaccin AstraZeneca et Bianca a été vaccinée après cet événement malheureux, alors qu'elle était enceinte.

 

On souhaite le meilleur pour la suite à Bianca Longpré, François Massiccote et leur petite famille!

Rappelons que Bianca doit accoucher dans 72 heures, par césarienne, d'un petit garçon!

On pourra d'ailleurs bientôt voir au petit écran toute la marmaille et leurs parents dans le docu-réalité Bianca vie d'famille!
 

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