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En Vedette

La maison de disques d’Ima et Florence K se retrouve au cœur d’une controverse

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Le milieu artistique est secoué depuis la publication de cette enquête du journal Le Devoir qui touche la maison de disques Ad Litteram. Redevances impayées, factures de tournées non remboursées, contrats non respectés et chèques qui tardent à arriver font partie des faits reprochés à la boite.

Gros plan sur ce litige qui fait réagir, et sur la prise de parole des chanteuses Ima et Florence K.

De nombreuses relations d’affaires difficiles

Plusieurs artistes et artisans sont touchés par cette controverse. On y retrouve entre autres Catherine Major et Jeff Moran, qui ont travaillé sur le récent album de Marina Orsini.

Lors de son enquête, Le Devoir s’est entretenu avec une quinzaine de collaborateurs d’artistes représentés par Ad Litteram. Ces musiciens, techniciens, danseurs et réalisateurs et tous sont du même avis quant aux retards de paiements qu’ils jugent complètement révoltants. 

Le chorégraphe Samuel Chouinard, notamment pour l’émission Zénith, affirme avoir dû se battre avec le président de la compagnie, Guillaume Lombart, pour qu’on paie ses danseurs qui ont performé dans un vidéoclip d’Éléonore Lagacé: «M. Chouinard a suggéré à M. Lombart de dédommager ses danseurs pour le retard de paiement de leur cachet. En réponse, celui-ci lui aurait tendu un billet tiré de sa poche de façon nonchalante, un geste ‘’un peu insultant’’ aux yeux du chorégraphe. ‘’Moi, ça ne me tentera pas de faire d’autres contrats avec toi si c’est compliqué de juste se faire payer’’, raconte M. Chouinard, dont les danseurs ont finalement été rémunérés après cette scène.» Peut-on lire dans l'article du Devoir.

Des conditions qui ne passent pas

Dans les dernières heures, la chanteuse IMA a réagi sur ses réseaux sociaux. Elle qui a «amorcé une nouvelle collaboration» avec Ad Litteram pour son prochain album remet en doute son partenariat: «Je tiens à exprimer toute ma solidarité envers les personnes concernées. […] Ce nouvel album est particulièrement cher à mon cœur. Il parle de renaissance, de reprise de pouvoir, de résilience et d’espoir. Des thèmes qui résonnent d’autant plus aujourd’hui. Je prends le temps de consulter mon équipe externe et vous reviens très vite.»

L’artiste Florence K s’est également exprimée sur le contexte délicat et son désir de changement: «Je suis encore liée par des ententes contractuelles avec Ad Litteram qui sont de nature confidentielle, ce qui explique mon silence sur cette situation pénible.» Celle qui parle aussi d’un climat difficile ajoute: «La conciliation et la charge mentale étaient lourdes. J’ai souvent soulevé des questions et en retour j’ai reçu des silences ou des réponses incomplètes […] J’espère pouvoir tourner cette page prochainement et être libérée de mes obligations contractuelles.»  

Assurément, le sujet continuera de faire couler beaucoup d’encre dans les prochains jours. 

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