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On le sait, le Québec regorge de talents littéraires. Mais aujourd'hui, on a envie de braquer les projecteurs sur les femmes qui, avec leur plume, nous font vibrer, réfléchir et parfois même, nous bouleversent.
Des ouvrages qui nous transportent dans des univers uniques, des essais qui nous ouvrent les yeux sur le monde, des poèmes qui nous touchent en plein cœur... Les femmes québécoises ont des histoires à raconter, et elles le font avec brio.
Pour vous inspirer dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes voici quelques suggestions de lecture en format papier et en format audio qui vous feront découvrir des voix puissantes et inspirantes.
«Un des avantages de vieillir, c’est certainement de mieux gérer le désamour, de ne plus attendre les fleurs ou les chercher.»
Claudia Larochelle revisite l’adolescente troublée, puis la jeune femme flouée qu’elle a été, aux prises avec les intimidateurs, les prédateurs et les «pilleurs de désespoir».
Rendez-vous incontournable du samedi soir où une personnalité voit sa vie défiler en chansons, En direct de l’univers met en lumière depuis plus de 15 ans la musique d’ici et d’ailleurs, de même que les auteurs, compositeurs et interprètes qui la créent.
Dans cet ouvrage à personnaliser richement illustré de photos puisées dans les archives de l’émission, France Beaudoin et son équipe vous convient à un voyage dans votre propre univers musical, en plus de vous faire découvrir quelques-unes des nombreuses histoires qui les ont amusées, émues, étonnées et marquées au fil des ans.
Ce livre autofictif à fleur de peau compose une partition en quatre mouvements sur les expériences de la maternité, de la dépression et de la précarité chez une femme qui écrit.
Talismans, icônes et retailles : Martina Chumova tisse réel et fictions, rêves et images de sa vie intérieure, et convoque une communauté d’écritures-soeurs pour creuser les mythes du foyer, de la famille, de la force et de la faiblesse. Je mets mes rêves sur la table s’affranchit des discours oppressifs liés à l’identité et à la migration, et rejoint une existence en évolution constante, renouant avec les possibilités qui sommeillent en nous.
Le plus souvent, nous sommes aveugles à l’horreur du temps. La narratrice en fait l’expérience pour la première fois à son arrivée à Montréal, dans l’appartement où elle s’isole de longs mois. Elle a ses joints, ses livres, ses cahiers, et elle écrit compulsivement, peut-être pour donner un sens à ce qui n’en a pas. Cette angoisse ne l’a jamais quittée.
Dans des poèmes narratifs d’une limpidité à la fois prosaïque et hallucinée, elle tente de rendre compte de ces moments de grande solitude où l’anxiété et l’insomnie la paralysent : le corps est agité et amorphe, et l’esprit livré à ses obsessions, hanté par des images de fuite et de dissolution, de trajectoires à sens unique et de transformations irréversibles.
Comment se relever quand tout ce qui donnait un sens à sa vie s’écroule comme un château de cartes? C’est ce que se demande Julie Beausoleil après s’être réfugiée au Mexique.
À Montréal, elle était la dynamique productrice d’un jeu questionnaire à succès, évoluant dans le monde enfiévré et compétitif de la télévision, entourée de proches dont elle croyait la loyauté inébranlable. Aujourd’hui, elle n’est plus rien.
Dans un moment de faiblesse, elle a posé un geste inadmissible, qui, une fois soumis au jugement de l’impitoyable tribunal populaire, a entraîné l’effondrement de son existence. Accepter. spontanément d’accomplir une mission improbable en compagnie d’un petit chien pas très joli suffira-t-il à lui redonner espoir?
Ce roman écrit par la comédienne Geneviève Brouillette est parfait pour votre prochaine lecture sur la plage!
Les changements climatiques entrainent des bouleversements qui frappent l’imaginaire et font les manchettes. Mais certains impacts sont plus subtils, plus intimes: la perte de la neige en décembre, par exemple, ou celle de l’odeur d’une fleur qui embaumait jadis nos étés. Ce deuil des paysages disparus ou transformés a un nom: solastalgie.
Dans cet essai, Catherine D’Amours ancre ce concept encore neuf dans le territoire québécois, sur les battures du Saint-Laurent comme dans les ruelles de Montréal. Portée par une quête de beauté, l’autrice mène une lutte contre l’amnésie collective, cette posture d’ignorance volontaire qui nous permet de mettre l’écoanxiété en sourdine. Elle tente ici de trouver un autre vocabulaire pour aborder cette crise qui nous remplit d’angoisse. Avec la préface d'Anaïs Barbeau-Lavalette.
Fille de l’océan Indien et de l’Atlantique, du canal du Mozambique et du Saint-Laurent, Maïka Sondarjee est issue d’une famille catholique canadienne-française et d’une famille musulmane malgache d’origine indienne. Elle est le produit d’une mixité qui fait qu’on lui demande souvent d’où elle vient.
Avec la préface de la journaliste Noémi Mercier.
«Si tu as la chance d'être vieux, vieille, félicite-t'en. C'est que tu n'es pas mort.»
Janette Bertrand, notre Janette, aura très bientôt 100 ans. Pour souligner un siècle d'amour, elle nous offre sa vision de la vieillesse ainsi que ses réflexions sur l'âgisme et sur les difficultés de vieillir, mais aussi, et surtout, sur les petits plaisirs du grand âge.
Un livre à lire, à relire, à prêter et à garder pour ses enfants : peut-être le dernier livre de Janette, son héritage !
L’adolescence n’est facile pour personne. On se cherche une identité à travers les nouvelles expériences, les jobines et les premières amours. Mais Mariana a un avantage sur les autres, elle sait déjà quoi faire de sa vie : si elle ne meurt pas - d’ennui dans un trop long trajet d’autobus ou d’un coup de couteau dans une bagarre -, avec son talent naturel, elle sera joueuse de soccer professionnelle!
Rivière-des-Prairies, c’est l’intensité de l’adolescence combinée à celle de Mariana. Tenez-vous bien : ça va chauffer.
Après des années de voyages et d'errance, Éli rentre enfin au pays. Une nuit, les étoiles s'éteignent subitement, plongeant le ciel dans l'obscurité. Pour faire face à cette disparition, la narratrice tissera des liens avec sa voisine artiste et son fils, et s'immiscera dans leur quotidien.
Sa fascination pour la peintre et son oeuvre ira en grandissant, tandis que de nouvelles questions surgiront : qu'est-ce qui risque de disparaître lorsqu'on part trop longtemps ? Comment renouer avec les siens ? Pourquoi rester ? À quoi s'accrocher ?
Quatrième recueil de poèmes en innu-aimun et en français où Joséphine Bacon renouvelle son univers.
Loin des légendes innues, l’aînée des poètes s’installe entre les saisons et avance lentement dans une méditation sur l’arbre, le temps et le silence.
Au milieu du mois de mai, une crise existentielle banale, mais bouleversante, frappe Olive. La jeune ingénieure qui a toujours suivi les yeux fermés un parcours traditionnel se retrouve confinée dans son emploi doré du centre-ville de Montréal.
Acculée au mur, elle devra se questionner. Comment se libérer? Elle se laissera porter tout le long du pays, jusqu’à Haida Gwaii, interrogeant son rapport au travail moderne en vivant enfin des aventures dignes de mention, de la rencontre de sugar daddies à l’exploration de ses limites au sein d’une fondation distribuant des rouleaux aux fruits.
Rebecca Makonnen a toujours su que sa situation familiale était hors du commun. En fouillant ses origines, elle met pourtant au jour une histoire encore plus improbable.
De secrets dévoilés en révélations inattendues, elle livre un récit déconstruit et troublant. Comme si on la suivait dans le passé, dans son sang, en temps réel. Un témoignage haletant et bouleversant, porté par une plume sensible, qui se lit comme un roman.
Rebecca Makonnen a toujours su que sa situation familiale était hors du commun. En fouillant ses origines, elle met pourtant au jour une histoire encore plus improbable.
De secrets dévoilés en révélations inattendues, elle livre un récit déconstruit et troublant. Comme si on la suivait dans le passé, dans son sang, en temps réel. Un témoignage haletant et bouleversant, porté par une plume sensible, qui se lit comme un roman.
Dans cet essai coup-de-poing, Léa Clermont-Dion s’adresse d’abord aux adolescents et aux jeunes adultes, à leurs parents et à leurs professeur.es, pour ouvrir la discussion sur les violences à caractère sexuel. Son but : éduquer et sensibiliser pour parvenir à des rapports humains respectueux et égalitaires, toujours en évitant de blâmer qui que ce soit.
L’autrice vulgarise les concepts de consentement, de culture du viol, de masculinité toxique et explore la portée du mouvement #MeToo. Elle échange aussi avec des acteurs-clé du monde du sport, dont Laurent Duvernay-Tardif, ainsi qu’avec des intervenants du système de justice et recueille de bouleversants témoignages de victimes.
En 1975, en plein coeur de l’Année internationale de la femme, Nicole Juteau est devenue la première femme policière au Québec.
Narrée par Catherine Renaud, cette biographie présente son parcours, de policière à agente double.
Pendant presque 25 ans, la journaliste Isabelle Richer a suivi les procès les plus marquants et les plus significatifs à titre de correspondante au palais de justice de Montréal. Couvrir ainsi la scène judiciaire, c’est côtoyer le pire de la nature humaine, rappelle-t-elle. C’est plonger au cœur de la violence, la détresse, la folie et la douleur. Être ainsi quotidiennement confronté à tant de drames laisse des traces.
Isabelle Richer avoue d’ailleurs être encore habitée par tous ces récits déchirants qu’elle a entendus au fil des ans. Voilà pourquoi elle éprouve aujourd’hui la nécessité de se «libérer» de toutes ces histoires qui encombrent son esprit. Elle a choisi de le faire par l’écrit.
Chaque histoire d’amour est unique et ébranle nos certitudes autour de l’engagement. Entre l’obsession du coup de foudre et la douce valse du quotidien à deux, où se trouve la recette du bonheur?
Dans une prose pleinement assumée, Valérie Chevalier dresse le portrait d’une relation remplie de passions et de défis. De l’intensité des premiers mois aux questionnements plus profonds sur le désir, le couple et la maternité, la narratrice replonge dans ses idylles du passé pour comprendre celle qu’elle est devenue. Est-ce suffisant de simplement s’aimer?
Dans Entre nous. Mieux se connaître, mieux s’aimer, Sophie Grégoire Trudeau nous invite à entreprendre un voyage à travers notre paysage émotionnel, de l’enfance à l’âge adulte, en s’appuyant sur l’intervention de spécialistes parmi les plus réputés dans les domaines de la santé mentale et du bien-être (psychologues, neuroscientifiques, experts en relations, enseignants de la pleine conscience).
En tant que défenseure de la santé mentale, Sophie croit que, pour se connaître et s’accepter pleinement, on doit comprendre les raisons pour lesquelles on ressent et pense comme on le fait, et les façons dont on peut agir sur nos émotions et pensées pour le mieux, en brisant les schémas qui nous freinent.
En janvier 2019, les familles d’Edith Blais et de l’Italien Luca Tacchetto lancent un appel à l’aide: les deux voyageurs ont disparu quelque part en Afrique sans laisser de traces. Entre la nouvelle de leur disparition et celle de leur libération, 15 mois s’écouleront pendant lesquels personne ne sait ce qu’il est advenu d’eux.
Avec Le sablier, Edith lève le voile sur son histoire et répond aux questions que tous se posent. Qui les a détenus? Dans quelles conditions? Pour quelles raisons? Comment ont-ils survécu? Et dans quelles circonstances ont-ils retrouvé la liberté?
Un témoignage de résilience magnifiquement illustré, que viennent soutenir des poèmes rédigés en captivité, et dont on ressort à bout de souffle.
«Les mots des autres, il en faut partout, tout le temps, parce qu’y a rien au monde comme la rencontre de deux êtres humains, dont un des deux a syntonisé le même feeling de détresse ou d’émerveillement que l’autre, mais a mis des meilleurs mots dessus. La reconnaissance mutuelle d’un sentiment : la grosse base de l’humanité, la fin de la solitude, la puff d’air de la nageuse synchronisée, ton hot shot de janvier, ton lit King à Tokyo.»
Ce carnet intime à garder près de soi consigne les mots consolateurs d’Émilie Bibeau, mais aussi ceux des femmes et des hommes de lettres qui font du bien aux cœurs scratchés.