Les vieilles maisons sont de plus en plus rares au Québec: les acheteurs ont souvent tendance à les acheter pour ensuite les démolir afin d’en construire des nouvelles qui sont beaucoup plus adaptées aux besoins d’aujourd’hui.
Pour l’animatrice et comédienne Karine Vanasse, ce n’est toutefois pas l’objectif qu’elle avait en tête lorsqu’elle a acheté sa maison construite dans les années 1870.
Au moment de notre entrevue avec Karine à la fin du mois de mars, les rénovations étaient sur le point de se terminer à l’intérieur de la maison. «Quand je me suis lancée dans ce projet-là, je ne pensais pas qu’il y aurait autant de rénos à faire», a-t-elle avoué.
Quand je me suis lancée dans ce projet-là, je ne pensais pas qu’il y aurait autant de rénos à faire
Des surprises inattendues
Karine a notamment réalisé à quel point les surprises peuvent être nombreuses et coûteuses lorsqu’on se lance dans un projet comme le sien.
«Quand tu t’attaques à une maison de 1870, c’est sûr qu’il va y avoir des surprises. Dans le processus, c’est de réaliser que des rénovations, il y a tout le temps des surprises. Il ne faut pas que ça soit une surprise qu’il y en ait des inattendues. Ça fait partie du processus, il faut s’attendre à ça», a-t-elle expliqué.
Cette dernière, qui a l’intention d’y emménager dans quelques semaines, est tout de même très reconnaissante de pouvoir se créer de nouveaux souvenirs dans un lieu qui est rempli d’histoires pour d’autres personnes.
«Rénover une maison versus construire une nouvelle maison, c’est voir ton budget changer constamment. C’est de se dire pourquoi je le fais, c’est de prendre soin d’un patrimoine, c’est de donner une valeur à cette maison-là [...] Je trouve ça beau que ça ait traversé le temps», nous a souligné l’animatrice.
Karine Vanasse n’a pas peur de le dire: on peut facilement laisser influencer par les photos des maisons parfaites qu’on voit sur Instagram ou par les dernières tendances au moment où on décide de faire des rénovations.
Dans son cas, l’animatrice ne s’est pas laissée influencer: elle voulait vraiment une maison qui la «représentait».
«C’est le fun de pouvoir aiguiser notre œil, mais il ne faut pas perdre de vue qu’une maison, c’est quand même l’enveloppe où on vient se réfugier et qui parle de nous», a-t-elle indiqué.
En plus de travailler avec des entreprises québécoises pour les rénovations de sa maison, Karine a aussi voulu présenter dans sa nouvelle émission des métiers qui sont un peu oubliés de nos jours comme celui de vitrailliste.
«Je trouvais ça intéressant que dans ce processus-là [avec l’émission], on pouvait mettre [ces métiers] de l’avant», a-t-elle soulevé.
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