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Animaux

Maltraitance des chiens de traîneau: la SPCA de Montréal s'en mêle

Avez-vous déjà fait un tour de traîneau tiré par des chiens? On croirait d'emblée que c'est assurément une activité parfaite pour les personnes qui aiment les chiens… 

Mais savez-vous qu’il y a plusieurs négligences dans cette industrie qui entraînent malheureusement la maltraitance des animaux? 

La SPCA de Montréal a récemment réagi à ce sujet en demandant un encadrement plus strict dans l’industrie des chiens de traîneau, surtout depuis les condamnations d’Expédition Mi-Loup et du Chenil La Poursuite. 

Des problèmes pour le bien-être animal

Au Québec, on compte plus de 130 établissements avec au moins 5000 chiens. Parmi ce nombre, peu de chiens sont stérilisés d’après la SPCA. 

Il y a donc plusieurs portées non désirées qui entraînent la mise à mort de chiots selon la SPCA, qui a d’ailleurs recensé 50 établissements avec plus de 50 chiens.  

La SPCA nous mentionne aussi que certains en auraient jusqu’à 200! Un tel nombre entraîne aussi des risques de négligence: certains chiens pourraient ne pas recevoir les soins adéquats pour eux. Il est impossible d’accorder une attention suffisante et adéquate à tous ces chiens...

Mentionnons également que la plupart des chiens sont attachés à une corde ou une chaîne une bonne partie de leur vie, ce qui les empêche de bouger librement et de socialiser normalement. 

La SPCA explique que les chiens peuvent développer de graves problèmes de frustration s’ils sont toujours attachés. 

Sans oublier que les programmes de retraite pour les chiens vieillissants ou devenus inaptes n’existent presque pas dans l’industrie des chiens de traîneau: ces derniers sont tués ou finissent par mourir de vieillesse au bout de leur chaîne.

Une pétition pour demander l’imposition de nouvelles normes 

La SPCA de Montréal a donc lancé une pétition invitant le gouvernement du Québec à imposer de nouvelles normes de bien-être animal pour les chiens de traîneau. 

Voici les normes en question: 

  • L’interdiction de la détention à l’attache comme mode de garde principal;
  • La stérilisation obligatoire des chiens non destinés à la reproduction;
  • Un maximum de 50 chiens pouvant être détenus par chaque établissement;
  • L’obligation de mettre en place un programme de retraite pour les chiens âgés ou inaptes à être attelés, ainsi que d’élaborer un plan du cycle de vie complet de chaque chien.