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Dimanche dernier, Isabelle Desjardins a choisi de briser le silence sur ses réseaux sociaux pour livrer sa version des faits au sujet de sa relation passée avec l’ancien joueur des Canadiens de Montréal, David Desharnais.
Dans une publication Instagram, l’ex-VJ de MusiquePlus a dénoncé des comportements qu’elle qualifie de toxiques de la part de son ex-conjoint, qui la trompait également depuis 8 ans selon ses dires.
Ses propos ont rapidement circulé sur le web, générant de nombreuses réactions. Mais derrière l’élan de soutien, Isabelle Desjardins s’est aussi retrouvée dans la ligne de mire de messages haineux et d’intimidation en ligne!
Ce mardi, elle a de nouveau pris la parole dans ses stories Instagram, cette fois pour partager un message privé particulièrement agressif reçu après sa sortie publique:
« Faut vraiment être une *** de sans dessins pour régler son linge sale en public!!! T’essaye de faire quoi? faire pitier? T’es pas la première femme que son chum la trompe, t’es pas le centre de l’univers tout le monde s’en *** de ta vie!! Ça ce peux-tu rechercher l’approbation des autres comme ça!! Décourageant ben raide! »
Un exemple parmi d’autres de la vague de commentaires blessants auxquels elle fait face depuis ses révélations.
Loin de se laisser abattre, Isabelle a répondu avec puissance et détermination:
«Je vous vois. Je vous lis. Je vous entends. Vous êtes des milliers de femmes et d’hommes dans ma situation. Je paye cher le prix de mon cri de détresse. Mais je ne suis pas seule.
Ceux et celles que mes mots dérangent, que mon courage irrite, tremblent soudain devant leurs propres vérités. Leur indignation n’est qu’un masque, un paravent pour cacher les squelettes qui grincent dans leurs placards.
Nous, nous n’avons plus peur. Nous parlons à visage découvert. Nous refusons le silence qui protège les bourreaux et étouffe les victimes.
Ils peuvent nous faire taire une fois, deux fois, mais pas toutes à la fois. Et chaque voix qui s’élève en entraîne mille autres.»
Elle rappelle que chaque voix qui s’élève en entraîne d’autres et que le but de sa démarche est de briser un cycle trop souvent maintenu par la peur et le silence.
Dans un second message empreint d’espoir, Isabelle a tenu à remercier toutes les personnes qui l’ont soutenue:
«À toutes celles et ceux qui m’ont écrit, soutenu, ou simple lu en silence, merci.
Oui, mon geste a choqué. Oui, il a dérangé. Mais il a aussi soulagé, inspiré et libéré. Pour chaque voix qui m’attaque, des dizaines d’autres me disent: “enfin, quelqu’un parle”.
Je n’ai pas dénoncé pour me venger. J’ai dénoncé pour me libérer, et pour briser ce cycle qui enferme trop de personnes dans la peur et le silence. Vos messages d’admiration, vos témoignages, vos confidences. Tout ça me rappelle que je ne suis pas seule. Nous ne sommes pas seules.
À celles et ceux qui traversent l’enfer en secret: tenez bon. Le chemin est dur, mais il existe. Et si ma voix peut être votre première lumière, alors tout ce tumulte en aura valu la peine.»
Peu importe l’opinion que l’on se fait sur la façon dont Isabelle a choisi de s’exprimer, une chose est claire: l’intimidation, qu’elle soit virtuelle ou bien réelle, n’a aucune place dans notre société.
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