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En Vedette

Émile Schneider de Les Armes s’est découvert une nouvelle passion

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Une audition de chef obtenue en plein restaurant  

Émile Schneider sourit quand il raconte comment la production l’a approché pour jouer dans la série qui s’appelait Coup de feu au départ: «J’étais dans un restaurant, à Paris, avec mon amoureuse, parce que j’adore la bouffe et j’ai reçu une audition qui m’a dit: ‘’On cherche un chef pour une nouvelle série.'', j’étais en train de bouffer des cuisses de grenouilles et j’ai dit: ‘’Chérie, celle-là, je vais la chercher.'' Je suis passionné de bouffe depuis que je suis tout petit.» 

En effet, l’univers culinaire prend une place spéciale dans sa vie depuis toujours, mais davantage maintenant: «J’adore cuisiner sur le feu. J’aime la braise. J’aime travailler avec les mains. Je suis plus organisé dans ma cuisine (depuis qu’il joue un chef cuisinier), je pensais que je connaissais la cuisine. Je ne connais rien. C'est un art à part entière et je respecte tous les gens qui travaillent dans les cuisines, de la plonge à l'assiette.» 

Pour lui, même si souvent on proclame que ‘’le client est roi’’, il est primordial de respecter ceux qui nous accueillent dans leur cuisine. 

Aider par un vrai chef

Émile peut se vanter d’avoir obtenu l’aide du chef derrière le restaurant Le Mousso, Antonin Mousseau-Rivard. Une expérience formatrice pour lui permettre d’approfondir ses connaissances dans le domaine culinaire et ainsi mieux assurer son rôle de Clovis dans la série : «Une équipe qui m'a vraiment accueilli. Ils m'ont mis dans la merde. J'ai lavé des grilles de four autant qu'ils m'ont fait arracher des yeux d'agneau, mais ils m'ont fait toucher aux produits, et puis j'ai vu à quel point c'est un travail de finesse, un travail de passion incroyablement dur pour vrai. C'est, je crois, de toutes les formes d'art une des formes les plus exigeantes.» 

Le chef Mousseau-Rivard qui agit comme un chorégraphe sur le plateau: «C'est là où Antonin est essentiel. C'est notre chorégraphe en fait. C'est comme si on faisait de la cascade ou une chorégraphie de danse. C'est juste que là, c'est la bouffe.»  Assurément que les conseils obtenus permettront à Émile Schneider de mieux performer les textes de l’auteur Frédéric Ouellet

Un plateau de tournage, c’est comme une cuisine

Après sa visite dans les cuisines du professionnel, celui qui jouera Clovis réalise que «la cuisine ressemble à un plateau de tournage à plein d'égards parce qu’il y a une certaine hiérarchie.» Il explique: «Une bonne cuisine qui fonctionne aujourd'hui, je pense que ça prend de l'harmonie, ça prend de l'amour, mais ça prend quand même aussi, un équilibre avec des chefs pour laisser la place au réal qui est le chef et exécuter.» Il termine sa comparaison en évoquant le travail commun: «C’est tout le monde qui travaille ensemble pour faire jouir, rigoler, faire rêver les gens et on est là pour faire rêver les gens, raconter des histoires et un plat, c'est une histoire. Pour faire saliver les gens, il faut être dans l'amour, parce que sinon, s’il n’y a pas d'amour, il n’y a rien qui se passe. Ça goûte le sable et ce n’est pas ça qu’on veut.»

Après avoir visité le plateau de Casse-Gueule, la semaine dernière, on vous promet que le comédien a vu juste. Déjà sur place, nous pouvions observer que l’équipe derrière cette prochaine série de Crave travaille avec passion et rigueur. 

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