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Une scène mettant en vedette Marilou de Trois fois par jour nous a fait pouffer de rire dans les dernières heures.
C’est son ami et coiffeur Marcus qui a partagé l’extrait la montrant en pleine séance de câlins (ratée) avec un poulet.
Voyez les images dans la vidéo en en-tête.
Bon, je m’explique. C’est que pour la couverture de son plus récent magazine, Marilou a posé avec l’animal de ferme.
Celle qui au printemps dernier a adopté de petits poussins devenus depuis des poules souhaitait rendre hommage à cette nouvelle corde à son arc, elle qui a apprivoisé avec ses filles cette nouvelle compétence: prendre soin de ces petits êtres à ailes.
Et malgré que la photo finale prise par la talentueuse Justine Marc-Aurèle est magnifique, les coulisses de la séance nous ont fait comprendre que ça n’a pas été évident.
Les cheveux dans le vent causé par les ailes du poulet qui ne collabore pas du tout, mais aussi le fou rire incontrôlable de Marilou sont savoureux.
Dans une publication récente faite sur son compte Instagram, la chanteuse et femme d’affaires a d’ailleurs raconté ce qu’avait représenté l’arrivée de ses poules dans sa vie, lui permettant de se découvrir autrement.
Elle a notamment écrit: «Au printemps dernier, j’ai adopté des poussins et des poules.
Je les ai apprivoisés à ma manière, et ils m’ont permis de me découvrir autrement.
Mes filles aussi ont appris grâce à eux, dans un quotidien fait de soins, d’observation, de patience et de présence.
Quand j’ai fait part de ce projet à mon entourage, j’ai vu des réactions souvent teintées d’un certain amusement. Ce n’était pas malveillant, mais je sentais le doute. Comme si l’idée que je sois capable de m’occuper d’un poulailler était absurde. Et ce petit doute-la m’a fait réfléchir.
On parle beaucoup de construire, de progresser, de grandir. Mais on parle rarement de tout ce qu’il faut déconstruire pour réellement évoluer: nos étiquettes, nos rôles, nos attentes. Toutes ces idées qu’on porte sans les remettre en question, comme des phrases apprises par cœur qui ne nous ressemblent plus.
Je me suis souvenue d’un passage dans l’un de mes livres préférés du docteur Scott Peck, qui explique que nos croyances fonctionnent comme des cartes mentales. Elles nous aident à nous orienter et à faire des choix. Mais ces cartes sont souvent désuètes: tracées quand on était enfant ou très jeune adulte et bien souvent prêtées par d’autres, comme des parents, des profs, des modèles, des médias. Et même quand elles ne correspondent plus au territoire qu’on traverse, on continue de les suivre, comme si elles étaient infaillibles.
On ne pense pas à les mettre à jour. On s’y accroche, comme à une bouée, parce qu’elles nous rassurent. Parce qu’il est souvent plus rassurant de se dire « c’est comme ça que je suis» plutôt que de se remettre en question.
Mais grandir, au fond, c’est peut-être simplement ça: sortir la vieille carte, admettre qu’elle n’est plus fiable et avoir le courage d’en tracer une nouvelle. Une carte à notre image, cette fois-ci.»