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J’avais entendu parler d’Holbox par quelques amies — toutes aussi grandes voyageuses que moi — et j'aimais ce que j'entendais. En bref, il s'agit d'une petite île mexicaine encore relativement secrète, souvent décrite comme le «Tulum d’avant le surtourisme».
Moi qui adore Tulum, je devais absolument voir ça de mes propres yeux. J’en reviens tout juste... et je vous raconte tout!
D’abord, il faut savoir que Holbox se prononce «Hol-bosh» et que l’île fait environ 41 kilomêtres carrés, dont seulement 7 sont habités. Le reste est encore sauvage: marécages, forêts tropicales, flamants roses, alligators...
On vient à Holbox pour ses plages d'eaux peu profondes et tranquilles, ses bancs de sable à perte de vue, son ambiance bohème et son rythme de vie hyper décontracté.
Il n’y a aucune route asphaltée à Holbox, donc aucune voiture. Ici, on se déplace à pied, à vélo ou en voiturette de golf. Et, comme les rues sont faites de sable et de terre, beaucoup marchent pieds nus - du vrai barefoot luxury.
Le centre de l’île est petit et tout est à proximité. En soirée, tout le monde se retrouve au carré central pour écouter un band live, acheter des souvenirs dans les kiosques extérieurs ou manger un plat rapide au marché de nuit. C’est charmant, animé et très convivial.
Le tourisme y est présent, mais sans excès: pas de Starbucks ni de grandes chaînes. Les hébergements sont principalement des hostels, hôtels-boutiques ou petites auberges indépendantes, souvent un rustiques, mais pleins de caractère.
Ici le mot d'ordre est authenticité. Et ça fait partie intégrante de l’expérience et de son charme!
Holbox est une destination parfaite pour décrocher. Alors que Tulum est devenu trop bruyant ou trop touristique selon certains, Holbox offre tout le contraire: calme, détente et simplicité.
On y retrouve des petits hôtels à l'architecture qui se fond entre la jungle et la plage ainsi que des restos les pieds dans le sable, où les tables de bois sont dispersées un peu partout pour admirer la mer ou le coucher du soleil.
Playa Coco (à l’extrémité ouest de l’île): on y retrouve des hamacs dans l’eau, des kilomètres de plage et très peu de gens. On y accède après une vingtaine de minutes de transport, ce qui en décourage plusieurs, donc à nous la tranquilité!
Playa Mosquito (à l'extrémité est de l'île): malgré son nom, il n'y pas (trop) de moustiques. Cette plage spectaculaire est célèbre pour ses bancs de sable immenses où l’on marche sur des kilomètres en plein océan.
Playa Holbox: il s'agit de la plage principale, plus fréquentée et bordée de restos et d’hôtels. C’est là que tout se passe, et c’est très agréable.
La réserve naturelle Yum Balam est un territoire protégé de plus de 1 500 km² sur l'île. Elle abrite une faune exceptionnelle: requins-baleines, raies manta, dauphins, tortues, pieuvres, flamants roses et plus de 150 espèces d’oiseaux.
Le lagon Yalahau, qui sépare l’île du continent, est un écosystème unique où les amateurs de snorkeling et d'ornitologie seront servis.
Plusieurs excursions sont possibles: à pied, en kayak, à vélo ou en bateau.
À Holbox, le mot d'ordre est slow living. On se lève tôt, on fait du yoga sur la plage (les studios et cours sont partout, tous les jours), on passe l’avant-midi au soleil, on dîne les pieds dans le sable dans un petit resto sans prétention, puis on part faire quelques emplettes au square. En fin de journée, tout le monde se retrouve pour admirer le coucher du soleil sur la plage.
L’île ne compte qu’environ 2000 habitants et, après quelques jours, on croise toujours les mêmes visages. C’est une petite communauté soudée, on s'y sent presque comme à la maison.
Holbox n’est pas une destination comme les autres: là-bas, il n'y a pas de tout-inclus ni de gros complexes hôteliers. C’est le retour à l’essentiel.
Gros coup de cœur pour El Corazon Boutique Hotel, à un bloc de la mer. On y retrouve une ambiance bohème-chic inspirée de la culture maya, un décor aux tons naturels parsemé d'artisanat local. Le petit-déjeuner est servi sur le toit, et l'endroit ne comprend que 11 chambres. On s’y sent comme chez soi, dans une oasis de calme à deux pas de l’action.
On mange très bien à Holbox. Parmi nos coups de cœur:
Roots: pizzeria sympathique, on mange les pieds dans le sable au son de musique live.
Luuma: ambiance bohème chic, parfaite pour une soirée festive.
Mandarina Beach Club: coup de coeur pour son bar à sushis au deuxième étage, ses feux de camp et ses couchers de soleil.
Malix: cuisine mexicaine moderne dans un décor design en plen air.
Marché de nuit: kiosques de nourriture et spécialités locales, à partager sur une table de pique-nique.
On dit souvent que plus c'est difficile d’accès, plus la destination vaut la peine. Et le cas d'Holbox le confirme.
La seule façon de se rendre à Holbox est de prendre un ferry depuis Chiquilá, une petite ville située à environ 2h30 de Cancún. Mon conseil: empruntez l’autobus ADO directement de l'aéroport de Cancún. C’est fiable, rapide et confortable, et le terminal d’autobus et de ferry sont à distanche de marche.
Vous pouvez aussi louer une voiture, mais il faudra la laisser stationnée à Chiquilá.
Ce n’est pas le plus simple, mais croyez-moi, ça vaut amplement le détour! Et, une fois sur l’île, tout se fait à pied.
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