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Est-il possible de voyager en Italie sans se ruiner? Il est vrai qu’un voyage en sol italien est dispendieux. Malgré tout, il existe diverses façons pour dépenser le moins possible. Des voyages abordables, c’est possible, peu importe l’endroit sur la planète. Encore faut-il prendre le temps et vérifier toutes les options possibles.
Dans la planification de mon voyage en Italie, j’ai pris conscience qu’il était relativement facile de faire baisser les prix de manière significative. Voici quelques idées pour vous aider à voyager en Italie à moindre coût.
Avant même qu’on soit partis, l’un des premiers facteurs qui influencent le coût d’un voyage s’avère le prix des billets d’avion. Selon les semaines, et même les journées, la fluctuation peut être de plusieurs centaines de dollars.
Évidemment, si l’on peut voyager en dehors de la haute saison, on pourra souvent trouver des aubaines à moindre coût. Toutefois, même en haute saison, lorsqu’on s’y prend à l’avance, on peut se prévaloir de promotion.
Les journées de départ et de retour peuvent également influencer le prix, alors on essaie, lorsque c'est possible, d’être légèrement flexible sur ses dates. Il en va de même avec les villes d’arrivée. En Italie, les aéroports sont nombreux: Rome, Venise, Milan, Florence et bien d’autres. Selon les périodes de l’année et les promotions en cours, on peut économiser une centaine de dollars simplement en changeant le lieu d’arrivée.
Bref, on surveille les fluctuations de prix, on vérifie les meilleures journées de départ et d’arrivée, ainsi que les différents aéroports du côté de l’Italie.
L’offre des logements est immense partout à travers l’Italie. Étonnamment, malgré le taux de change qui nous désavantage, il est possible de trouver un endroit pour rester à moindre coût qu’au Québec.
Encore une fois, lorsqu’on s’y prend quelques mois à l’avance, on a l’embarras du choix pour dénicher la fameuse perle rare.
Ensuite, autant que possible, on demeure au même endroit durant plusieurs journées. Souvent, un rabais est accordé pour les séjours de 5 jours et plus. Parfois, les 6e et 7e nuits sont presque gratuites. Ça vaut la peine de faire l’exercice et de vérifier les prix pour un nombre variable de nuit.
On peut visiter tous les sites de location d’hébergement, mais on peut aussi maximiser ses recherches en visitant Cozycozy, qui permet de voir l’offre complète de logements, entre autres sur Airbnb, Booking et Vrbo.
Lorsqu’on planifie un voyage en Italie, il est facile de se perdre dans tous les sites qui souhaitent nous vendre des visites guidées et ces fameux billets coupe-fils. Les prix sont faramineux et il est difficile de démêler ce qui est essentiel ou non.
Il faut pousser plus loin les recherches pour réussir à trouver les sites officiels des lieux qu’on souhaite visiter. Lorsqu’on y arrive, on réalise que le prix est souvent de moitié… parfois la différence est même encore plus grande.
Notamment, les billets sur le site du musée du Vatican et du Colisée sont moindres que sur le site Getyourguide. Sur les sites officiels, on accède aussi au tarif réduit. Par exemple, au musée du Vatican, les jeunes de 18 ans et moins ont droit à une réduction; au Colisée, l’accès est totalement gratuit pour les moins de 18 ans.
Pour chacun des endroits que l’on souhaite visiter, il est donc essentiel de se rendre sur le site officiel afin d’obtenir le prix réel. Il faut aussi savoir que lorsqu'on achète un billet avec une heure d’entrée précise, cela correspond au fameux coupe-file mentionné par tous les autres sites.
Si l’on planifie voyager à travers le pays en train, c’est une excellente idée. Mais, il faut savoir que les prix fluctuent, de la même façon que les billets d’avion. D’une journée à l’autre, le prix peut monter ou descendre. Il faut donc effectuer une certaine vigie et réserver ses billets à l’avance lorsque c’est possible. Ainsi, on s’assure de toujours payer le moins cher possible.
En même temps que l’on suit les variations de prix pour les trains, on compare les prix pour les trains haute vitesse et les trains réguliers. On jette aussi un coup d’œil au tarif des autobus. La différence est souvent énorme.
Bien sûr, selon les déplacements à faire à travers le pays, il est par moment préférable de privilégier le train haute vitesse, même si le coût est plus élevé. Néanmoins, lorsque le trajet est plus court, le train régulier et l’autobus sont d’excellents moyens de se déplacer à faible coût. Ceux-ci sont tout aussi confortables (ou presque) que le train haute vitesse. Ce n’est que le temps de déplacement qui change et le prix du billet. Ça vaut la peine de vérifier quelle est la différence.
Eh oui! Se faire des lunchs a un impact significatif sur le budget. Alors, on s’arrête à l’épicerie, on achète du prosciutto à petit prix, des tomates savoureuses et un pain baguette et on se prépare de délicieux sandwichs. On fait congeler des bouteilles de thé glacé (ou tout autre jus!) la veille, on a notre glaçon pour tout garder au frais durant la journée et on a des breuvages froids.
Évidemment, la logistique peut être légèrement plus complexe, mais on peut choisir l’endroit parfait pour manger au moment où l’on a faim. De plus, l’économie permet de se payer un gelato sans avoir de remords ou de s’arrêter sur une terrasse pour prendre un Aperol Spritz.
On n’a pas toujours le luxe du temps, mais quand on ralentit, on réalise que le coût du voyage diminue… et que le voyage est tout aussi captivant.
Les frais associés au logement sont souvent moins élevés quand on reste plus longtemps à un même endroit.
On a enfin le temps de cuisiner avec les ingrédients locaux, se préparer des apéros à moindre coût, on découvre les petits restos loin des endroits touristiques, on prend le temps de voir réellement tout ce qui nous entoure, on jase avec les gens de la place, tout simplement.
De petites choses qui ne coûtent rien, qui permettent de réduire le prix global du voyage et de profiter réellement d’un nouveau pays qu’on découvre.
Lors d'un voyage en Italie, on est plusieurs à séjourner à Rome, Venise et aux Cinque Terre. Voici donc quelques trucs et astuces pour économiser dans ces trois régions.
Plusieurs articles ont fait mention de la nouvelle taxe d’entrée à Venise. Cette contribution d’accès était exigible durant 54 jours en 2025.
Tout porte à croire qu’elle sera également de retour en 2026, mais les journées ne sont pas encore annoncées. Ces journées correspondent habituellement aux vendredis, samedis et dimanches durant la haute saison. Mais, cette taxe d’entrée à Venise n’est pas requise pour ceux et celles qui louent un hébergement. Cette contribution vise plutôt les touristes qui ne font qu’entrer à Venise pour la journée.
Alors, si on souhaite visiter Venise un seul jour, on opte pour une journée durant la semaine, en évitant les jours fériés; ou bien, on se loue un hébergement et on est exempté de la contribution d’accès.
Consultez le site officiel de Venise pour connaitre les journées ciblées par la contribution d'accès.
La passe pour le transport en commun, incluant les vaporettos, est bien pratique, mais également dispendieuse. Il n’est pas toujours facile d’évaluer ses besoins lorsqu’on n’a pas encore mis les pieds dans une ville. Pourtant, cela a un grand impact.
C’est un véritable plaisir de se perdre dans les rues de Venise. Du terminus jusqu’à la Place St-Marc, c’est environ une trentaine de minutes de marche et c’est beau partout sur le chemin. Faut-il vraiment aller s’entasser dans un vaporetto? Surtout que régulièrement, en haute saison, les bateaux sont pleins et qu’il faut patienter pour le suivant.
Pour visiter les iles de Murano et de Burano, la passe est recommandée. Car, un billet pour un seul trajet coûte près de 10 euros et la passe de 24 heures est de 25 euros. Avec la passe, on a la liberté de se promener d'une ile à l'autre durant tout le temps qu'on souhaite. Mais autrement, je dirais que c’est une dépense superflue.
Si le seul objectif est de voir Venise, s’y promener à pied est ce qu’il y a de plus agréable… et le moins dispendieux.
Évidemment, selon notre âge, la réflexion peut être différente. Pour les 6 à 29 ans, une passe pour 72 heures et proposée pour 33 euros. Celle-ci donne également des rabais pour les visites de divers musées.
Bref, cette réflexion, tout un chacun doit la faire en fonction de sa propre réalité: le lieu où on loge, les attraits que l’on souhaite voir, notre condition physique, etc. Mais, il ne faut pas s’empresser d’acheter la passe. Le calcul du coût réel de nos déplacements doit se faire auparavant.
À Venise, admirer les canaux et traverser les nombreux jolis ponts sont des activités en soi.
Se balader sur la place Saint-Marc, lever les yeux vers l’horloge astronomique, prendre le temps de regarder chaque détail de la basilique, s’ajoute aussi à l’horaire de la journée.
Ensuite, on peut bouquiner dans la librairie Acqua Alta avec ses montagnes de vieux livres et ses chats, traverser le pont de l’Académie, entrer dans la Basilique Santa Maria della Salute… La liste est longue.
Plusieurs journées sont nécessaires pour parcourir toutes les beautés et étrangetés des lieux. Il n’est donc pas nécessaire de dépenser un sou pour profiter de Venise. Évidemment, selon nos intérêts, on peut bien sûr ajouter des visites payantes. Mais, chose certaine, il faut éviter de remplir son horaire. Surtout qu’il est toujours plus agréable de ne pas avoir d’heure précise à respecter pour entrer ici ou là.
Pour ceux et celles qui rêvent de faire un tour de gondole à Venise, mais qui n’ont pas envie de débourser plus d’une centaine d’euros pour cette balade, il est possible de simplement traverser le grand canal pour la modique somme de 2 euros.
Évidemment, cela sera de courte durée, environ 5 minutes, mais on vivra l’expérience sans se ruiner à bord de ces traghettos. Ces embarcations sont semblables à une gondole, mais légèrement plus grandes. Elles peuvent accueillir jusqu’à 12 personnes à bord.
On laisse aller sa curiosité et on suit une rue qui nous intrigue. Flâner dans ces rues est extraordinaire… et ça ne coûte rien!
Tout au long de l’année, les prix fluctuent pour l’accès au train et aux sentiers de randonnée dans le parc national des Cinque Terre.
Pour ne pas payer le tarif maximal, on évite les journées durant la fin de semaine en haute saison. Ces journées sont indiquées en vert, en jaune et en rouge et sont annoncées plusieurs mois à l’avance, on planifie donc ses déplacements en conséquence.
On retrouve l’information sur le site des Cinque Terre, ainsi que sur le site du Parc national des Cinque Terre.
Pour visiter les Cinque Terre, on recommande de prendre le train ou encore de parcourir les sentiers de randonnée qui relient les villages. Toutefois, pour prendre le train et pour accéder à certains tronçons de sentier, il faut débourser.
Pour cette raison, il est souvent recommandé de prendre la passe qui inclut les déplacements en train et en bus dans la région, ainsi que tous les sentiers de randonnées. Cependant, cette passe est dispendieuse. Pour deux journées, le tarif varie entre 34 euros (en basse saison) à 59 euros (en haute saison). Pour une personne, c’est beaucoup d’argent; pour une famille, c’est une dépense énorme!
Une réflexion s’impose par rapport aux déplacements prévus. Est-ce nécessaire de voir tous les villages? Quels sentiers de randonnée souhaite-t-on parcourir? Plusieurs sont gratuits. Il n’y a que les tronçons entre Monterosso-Vernazza, et Vernazza-Corniglia qui sont payants. De plus, les sentiers de randonnées sont régulièrement fermés, alors il est essentiel de s’informer correctement avant d’acheter la passe.
Il existe également une passe uniquement pour les sentiers de randonnées. Si l’on souhaite parcourir les villages à pied, c’est une bonne option. Cependant, s’il faut revenir à notre point de départ en train, vaut mieux prendre la passe qui combine sentier et train.
Lorsqu’on poursuit sa réflexion, on peut se demander pourquoi on souhaite voir tous les villages. En visiter un ou deux, ça peut être tout aussi intéressant.
Les cinq villages des Cinque Terre sont charmants, mais profiter pleinement de chaque petit racoin de l’un d’entre eux peut être encore plus agréable que de courir d'un endroit à l'autre. En même temps, en demeurant dans un seul village, on n’a pas à débourser pour nos déplacements.
La plupart des sentiers entre les villages des Cinque Terre sont gratuits et permettent de découvrir les villages lentement.
Arriver à pied apporte une autre vision d’un lieu. On le découvre lentement, chaque pas permet d’admirer les lieux différemment, à son propre rythme. Et il n’y a pas de dépense qui y est associée.
Évidemment, il faudra peut-être revenir à son point de départ. Si c'est le cas, et qu'on ne souhaite pas marcher pour le retour, il faudra débourser pour prendre le train. Mais les coûts de déplacements seront tout de même moindres.
À titre d’exemple, lors de notre passage aux Cinque Terre, on demeurait à Biassa, un tout petit village juché à flanc de montagne. Le tarif d’autobus pour se rendre à Riomaggiore, en 15 minutes, est de 1,5 euro. Un sentier gratuit mène jusqu’au village de Manarola en environ 1h30 de marche. (Il ne s’agit pas du Via dell' Amore, qui lui est payant.)
On prend le temps de découvrir ce charmant village. Ensuite, on revient par train, pour un tarif de 10 euros. Riomaggiore se laisse admirer, une baignade s’ajoute lors des chaudes journées, et on revient à Biassa pour un autre 1,5 euro. Le coût total des déplacements par personne se chiffre à 13 euros, plutôt qu’une trentaine d’euros si l’on avait pris la passe.
Il s’agit là que d’un exemple. Chaque voyage est unique, et chaque voyageur a ses propres souhaits. Mais, en se questionnant, en revoyant nos priorités, on peut éviter de dépenser de précieux dollars.
La ville de Rome est un véritable musée à ciel ouvert. Marcher à travers ses rues mène chaque fois à des endroits éblouissants que ce soit la Piazza di Spagna, la Piazza Navona, la Piazza Venezia, ou encore la célèbre Fontaine de Trévi.
Il n’est pas non plus toujours nécessaire d’entrer dans ses bâtiments historiques pour les visites payantes. Prendre le temps de marcher autour de ses monuments est tout aussi captivant que ce soit le Panthéon ou le Colisée.
À Rome, l’accès à la plupart des églises est totalement gratuit. L’émerveillement est constant chaque fois qu’une porte est franchie.
D’ailleurs, l’entrée à la basilique Saint-Pierre au Vatican est gratuite, mais la patience est de mise. Lorsque possible, on s’y rend dès l’ouverture.
Le premier dimanche du mois, l’entrée au Colisée est gratuite, du côté du musée du Vatican, l’accès est gratuit le dernier dimanche du mois. Il n’est toutefois pas recommandé de faire ces visites lorsqu’elles sont gratuites, en haute saison, car l’achalandage est immense et l’attente peut s’avérer excessivement longue.
En louant un logement en périphérie de Rome, on accède souvent à des tarifs plus avantageux et cela nous permet de découvrir d’autres quartiers.
De plus, en s’éloignant du centre de Rome, les prix dans les restaurants diminuent également. Les pizzas passent soudainement de 15 à 5 euros, lorsqu’on sort de la zone touristique.
À Rome, comme dans toutes les grandes villes, il est possible d’avoir une passe pour les transports en commun pour une journée ou plusieurs. Même si les tarifs sont plutôt abordables dans cette grande ville, la passe est rarement nécessaire. Un trajet aller-retour coûte 3 euros (1,50 euro pour un seul trajet), alors que la passe pour la journée est de 8,50 euros.
La beauté de Rome se découvre à pied, il n’y a donc pas vraiment de raisons pour redescendre dans le métro lorsqu’on a atteint son premier objectif du jour.
Les principaux attraits ne sont pas si éloignés les uns des autres, il est alors facile de marcher pour se rendre à chacun d'entre eux. On reprend uniquement le métro en fin de journée, si on loge en périphérie de Rome.
Le coût d'un voyage en Italie peut grandement varier d'un individu à l'autre. Si l'on souhaite découvrir ce pays sans se ruiner, on fait des choix en conséquence et le voyage sera tout aussi extraordinaire, même si on dépense le moins possible.
Bonne planification!
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