La nature aurait des vertus apaisantes qui nous sont essentielles. Et c’est souvent que lorsqu’on en est privé qu’on réalise combien on aimait s’y retrouver. Plus encore, c’est à ce moment qu’on comprend l’importance des bienfaits qu’on récolte à son contact. Selon une étude, il faudrait passer, au minimum deux heures dans la nature par semaine pour que notre indice de bien-être personnel en retire des aspects positifs.
Voici une explication en deux tons.
Le bleu
Le bleu est une couleur souvent associée au ciel et à la mer. Par ricochet, il évoque des idées de liberté, d’évasion, de calme, de réconfort, de sérénité et de rêve. Pas étonnant que le bleu fasse partie des couleurs préférées de tous!
Voir et entendre l’eau – ruisseau, rivière, fleuve, lac, océan, peu importe! – a un réel effet apaisant. Le «Blue Mind» (ou «esprit bleu») est un concept mis de l’avant par le biologiste marin Wallace J.Nichols qui démontre que l’eau nous amène, parfois, à un état proche de la méditation. C’est près de l’eau qu’on s’autorise à se libérer de nos tensions. Ses travaux, cités dans le magazine Respire, ont démontré que l’attrait pour le grand bleu nous vient de connexions neurologiques millénaires. Cela ne date donc pas d’hier que l’eau nous fascine. Selon ses recherches, être en contact avec l’eau contribuerait à améliorer notre état d’esprit, notre santé et notre bien-être. L’eau apaiserait les esprits actifs, favoriserait l’équilibre hormonal, diminuerait le rythme cardiaque, stimulerait les sens, l’empathie et la compassion.
Bien sûr, si on a la chance d’aller faire une promenade sur le bord de l’eau, il faut en profiter. On peut s’asseoir en bordure et simplement se laisser imprégner par les émotions ressenties. Si on peut se baigner, tant mieux : l’immersion dans l’eau a un réel effet relaxant. Mais ne sous-estimez pas non plus les bienfaits apportés par un simple long bain. Certaines personnes apprécient aussi écouter le bruit de l’eau (vagues, océan, lac, etc.).
Le vert
C’est probablement la couleur qu’on associe le plus spontanément à la nature. Le vert, c’est les arbres, l’herbe, le printemps, la pelouse, les feuilles, le monde végétal, etc. Cette couleur réveille, en nous, la fraîcheur, le renouveau et l’espérance.
Au Québec, quand l’hiver se retire enfin, les bourgeons, les coins de pelouse et les premières pousses de plantes nous annoncent le début du printemps. L’appel du dehors se fait ressentir, partout. Et peut-être encore plus intensément cette année après le confinement.
Il existe une forme de relaxation, d’origine japonaise, nommée shinrin-yoku, qui consiste à se reconnecter avec la nature. Cette pratique consiste nécessairement à passer du temps en forêt ou en milieu urbain «naturel» afin de retrouver un bien-être physique et psychologique. Cette immersion dans le «vert» et la nature permettrait au lobe frontal de diminuer ses activités de même qu’abaisser le taux de cortisol (hormone liée au stress). Ceux qui la pratiquent verraient des effets positifs en ce qui a trait à la dépression, l’ennui, la convivialité, le bien-être, la vivacité et l’anxiété.
Voici des effets bénéfiques de l’accès et la proximité d’espaces verts selon des études compilées dans le document Les espaces verts urbains et la santé de l’Institut national de santé publique du Québec.
- Moins de troubles anxieux dans des zones où il y a une plus grande proportion d’espaces verts.
- Les espaces verts ont des propriétés réparatrices comme une réduction du stress et de la fatigue.
- Ceux qui vivent à proximité d’espaces verts ressentent moins de solitude et souffrent moins d’un manque de soutien social, et ce, même s’ils n’ont pas des contacts plus fréquents avec leur entourage et ne reçoivent pas plus de soutien social.
- Les paysages forestiers peuvent diminuer le stress, favoriser la relaxation du système nerveux autonome et augmenter les émotions positives.
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