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Mode

Ssense serait sur le point de se placer sous la protection de la Loi sur la faillite

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Nouvelle de taille dans le monde de la mode: la marque Ssense, que tous les amateurs de grandes marques et de vêtements de luxe connaissent, serait sur le point de faire une demande afin de se placer sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC).

Non, il ne s'agirait pas d'une fermeture définitive, mais plutôt d'un grand ménage des finances, qui survient après une année particulièrement difficile pour l’entreprise.

Une bataille pour le futur

Dans un mémo envoyé à ses employés jeudi matin et rapporté par The Business of Fashion et The Logic le PDG d’Ssense, Rami Atallah, a expliqué que l'entreprise a choisi de se mettre sous la protection de la LACC afin de protéger la compagnie.

En gros, c'est une manière pour l'entreprise de dire à ses prêteurs : «Nous avons besoin de temps pour nous réorganiser, et nous voulons éviter que vous ne nous forciez à vendre la compagnie.»

Parce que la firme de Montréal affirme s’être fait forcer la main par son principal créancier afin de vendre l’entreprise, sans son consentement.

Or, la compagnie ne croit pas qu’il s’agisse de la bonne façon de faire.

Dans le courriel dont certains médias ont eu copie, le CEO affirme qu’il croit qu’il est possible de développer un plan avec des conseillers financiers et légaux afin de stabiliser l’entreprise et assurer sa pérennité.

Qu’est-ce que la LACC?

Pour les innitiés, on se démêle un peu.

Qu'est-ce que c'est, exactement, cette loi Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.

Sur le site de l’Autorité des marchés financiers, voici la description:

«Il s’agit d’une loi fédérale permettant la restructuration d’une entreprise insolvable afin qu’elle puisse honorer ses engagements financiers envers ses créanciers, tout en bénéficiant de la protection des tribunaux.»

À noter que l’entreprise doit aussi «être insolvable ou en faillite, ou doit avoir commis un acte de faillite au sens de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité (par exemple, elle est incapable de payer ses dettes à échéance)»

Le coup de poignard de l'oncle Sam

L’entreprise n’était déjà pas au sommet de sa forme depuis le début de 2025, mais les nouvelles politiques commerciales des États-Unis n’ont rien eu pour aider.

Dès vendredi le 29 août, les tarifs qui s’appliquaient jusqu’à maintenant seulement aux produits importés du Canada d’une valeur de plus de 800$ s’étendront à tous les montants.

Même les plus petites commandes seront donc touchées par la surtaxe. Pour un détaillant comme Ssense qui vend à une clientèle souvent jeune et passionnée de luxe, mais au budget plus modeste, ce changement est un véritable coup de massue.

Mais la marque n'a pas dit son dernier mot puisque les dirigeants semblent déterminés à se battre pour l'avenir de Ssence.

Pour l'instant toutefois, c'est à un tribunal de décider de ce qui suivra pour eux.

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