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Bien que l’imposition des tarifs douaniers de 25% par les États-Unis ait débuté mardi dernier, on ne ressent pas encore les effets négatifs dans notre portefeuille.
Mais cela ne devrait pas trop tarder puisque ce sont les consommateurs qui vont le plus souffrir de la hausse des tarifs au cours des prochaines semaines.
Une analyse de l’Institut du Québec (IDQ) a récemment dévoilé que les entreprises québécoises qui utilisent des produits américains pour faire leur marchandise ne seront pas impactées par les contre-tarifs du Canada.
Pour les consommateurs, les impacts seront surtout importants s’il n’y a pas de produits pour remplacer ceux provenant des États-Unis. Il y a notamment les tomates qui en font partie.
Des alternatives au vin, au papier hygiénique et aux vêtements seront plus faciles à trouver pour les consommateurs par exemple.
Même si les consommateurs vont davantage souffrir de la hausse des tarifs, les entreprises devraient aussi être touchées lors de la deuxième vague de contre-tarifs du Canada, qui s’élévera à un total 125 milliards de dollars.
Les entreprises québécoises qui utilisent des produits américains «devront soit augmenter leurs prix ou réduire leur marge de profit» selon Emna Braham, la PDG de l’IDQ, lors d’une entrevue avec La Presse.
Les producteurs de véhicules récréatifs, les fabricants d’autobus et les concessionnaires d’automobiles devront trouver des moyens pour éviter d’être affectés par les contre-tarifs.
Au bout de la ligne, ce sont particulièrement les consommateurs qui vont être touchés. Si les entreprises ne trouvent pas de solutions, le prix des automobiles sera plus élevé pour les consommateurs.
Source: La Presse
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