Les nombreuses années de rodage de Silvi Tourigny ont valu le coup: c’est hier soir que l’humoriste présentait la première médiatique de son tout premier spectacle En feu à L’Olympia de Montréal.
Devant sa famille, ses ami.e.s, des collègues artistes, les médias, le public et des pompiers de Longueuil, Silvi est arrivée sur scène comme une grande star avec musique et paillettes.
Il est difficile de croire que cette dernière était auparavant technicienne vétérinaire avant de devenir humoriste. Tout au long de son nouveau spectacle, on réalise que Silvi a vraiment pris la bonne décision en se lançant dans le milieu de l’humour.
Voici ce qu’on a pensé du premier one-woman show de Silvi Tourigny.
Une première partie iconique
Connaissez-vous des humoristes qui peuvent se vanter d’avoir déjà fait leur propre première partie de spectacle? Ils et elles sont assez rares… Mais on pourra désormais dire que Silvi Tourigny l’a déjà fait.
C’est dans son iconique personnage de Carole, une spécialiste de tout genre qui a des solutions pour tout, que l’humoriste a fait son entrée sur la scène de L’Olympia.
Carole n’a pas eu peur de rire du public par des imitations et en allant poser des questions au parterre avec son micro. Il est rare que des humoristes interagissent autant avec leur public, et on l’apprécie énormément.
Comme Silvi le dit si bien lors de son entrée après la première partie: Carole a bien réchauffé le public, alors qu’elle va elle-même mettre le feu à la scène.
Des numéros vraiment cocasses
Pour son premier one-woman show, Silvi a pris quelques minutes pour nous parler de la passion particulière de ses parents: la confection d’urnes funéraires en bois.
Georgette et Ti-Pit, le surnom donné affectueusement à son père Lucien, ont déjà construit leurs urnes et ils sont même rendus à celle de Silvi. Le problème avec ça? C’est que personne n’est encore mort et qu’il est un peu absurde de penser à ça…
L’humoriste fait aussi allusion à ses cheveux roux et à ceux de son père qui étaient aussi roux lorsqu’il a rencontré la mère de Silvi. Pourtant, cette dernière n’aimait pas vraiment les cheveux roux…
Silvi est persuadée que sa mère voulait plus qu’elle devienne une de ses amies que sa fille. Ce n’est pas si facile de s’occuper d’un enfant.
En parlant d’enfant, Silvi nous raconte également des anecdotes de sa vie de mère avec fils unique, Charli.
Elle explique notamment les différentes phases qu’elle a vécu avec lui comme celle où il voulait montrer toutes ses connaissances, alors qu’il n’avait même pas 5 ans.
Silvi revient d’ailleurs sur l’école en ligne pendant la pandémie de COVID-19: elle perdait souvent patience et était pompette avant la fin des journées.
Les numéros s’enchaînent assez bien, et le public ne cesse de rire tout au long du spectacle. Silvi réussit à conquérir le public avec des anecdotes qui sont à la fois ordinaires et cocasses.
Il n’y a pas de doute: son sens de l’humour est remarquable.
Sa passion pour la danse
À quelques reprises durant son spectacle, Silvi se permet de fredonner des chansons et de nous montrer ses meilleurs mouvements de danse. Elle ne le cache pas: l’humoriste aime beaucoup danser… et regarder les autres danser.
L’humoriste donne des exemples comme la danse «de la femme cochonne» qu’elle a vu à la cabane à sucre et la danse du monsieur qu’elle nomme Denis qui faisait toujours le même mouvement avec son bassin.
Elle finit par parler des fameuses danses du train: c’est probablement le type de danse qu’elle déteste le plus.
PAR :