Rita Tabbakh se confie pour la première fois sur la violence verbale dans sa chanson la plus intime à ce jour
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Rita Tabbakh ose enfin lever le voile sur une blessure profonde... Dans Je me suis perdue, sa toute nouvelle chanson, l’auteure-compositrice-interprète transforme pour la première fois une épreuve personnelle en œuvre artistique. Dix ans après avoir écrit cette pièce bouleversante, elle décide de la partager au grand jour!
Dans une entrevue touchante, Rita confie que Je me suis perdue est la chanson la plus intime de sa carrière. «Elle existe depuis dix ans, mais je n’étais pas prête à l’interpréter ni à l’expliquer à l’époque!», confie-t-elle au magazine 7 Jours.
C’est aujourd’hui, en 2025, qu’elle trouve enfin les mots justes (et la force!) pour parler ouvertement de la violence verbale dont elle a été victime.
À l’origine, le texte abordait la violence de façon plus poétique, presque voilée. «Je sentais que les gens n’étaient pas prêts à entendre cette histoire… et moi non plus!» Mais tout a changé lorsqu’elle a décidé de revisiter les paroles pour les rendre plus explicites, plus franches. «Après un spectacle, un homme est venu me remercier. Il vivait la même chose. Ce témoignage-là m’a donné le courage de continuer!»
Parce que oui, la violence verbale ne fait pas de discrimination. Elle peut toucher tout le monde, peu importe l’âge, le genre ou l’origine. Et comme le rappelle Rita, c’est une violence insidieuse, invisible: «On perd d’abord le sommeil, puis des amis, des opportunités, et peu à peu, notre estime de soi.»
Rita avoue qu’elle n’aurait jamais pu écrire cette chanson pendant qu’elle vivait cette relation toxique: «J’étais en mode survie. Il m’a fallu du temps pour comprendre ce que j’avais traversé.» Aujourd’hui, avec recul et lucidité, elle offre Je me suis perdue comme un message d’espoir. Un rappel qu’il est possible de se reconstruire, de se retrouver et d’apprendre à s’aimer de nouveau.
Le vidéoclip qui accompagne la chanson est tout aussi émouvant. Il met en scène les danseurs Yoherlandy Tejeiro Garcia et Yelda Ibrahim, révélés au public québécois grâce à l’émission Révolution.
Mais au-delà de la beauté visuelle, le clip a aussi une portée sociale: pour chaque visionnement sur YouTube, 50 sous seront remis à L'Alliance des maisons d'hébergement de deuxième étape, une organisation qui soutient les victimes de violence conjugale.
Celle qu'on a pu voir dans les comédies musicales La Famille Addams et La Géante vient tout juste de tourner dans la série Dans l’œil du cyclone et espère décrocher d’autres rôles à l’écran. On lui souhaite!
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