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En Vedette

Patrick Laperrière, «l’ébéniste des stars», poursuivi pour 500 000 $

Il s’est fait connaître pour son humour, son talent et sa passion du bois, que ce soit à la télé avec Les bricoleurs du dimanche ou sur Netflix dans Making Fun... Mais aujourd’hui, Patrick Laperrière, alias Pat Lap, traverse une épreuve bien difficile!

À 46 ans, celui qu’on surnomme «l’ébéniste des stars» fait face à une poursuite de 500 000 $ déposée par son ancien employeur, Lee Valley Tools, une entreprise canadienne spécialisée dans les outils et accessoires de travail du bois et du jardinage.

« Ça me pourrit la vie », a confié Patrick Laperrière au Journal de Montréal.

L’histoire remonte à janvier dernier, lorsque Pat Lap a reçu une poursuite de la part de Lee Valley Tools, avec qui il avait collaboré de 2018 à 2022. Durant ces années, il produisait des vidéos pédagogiques et créatives diffusées par la compagnie, mais aussi sur ses propres plateformes, avec leur autorisation.

Après avoir pris part au tournage de Making Fun sur Netflix, Patrick est tombé en dépression en 2022 et a dû prendre un congé de maladie. À son retour, il a appris que son emploi ne l’attendait plus. Selon Lee Valley Tools, après son départ, il aurait continué à publier certaines vidéos réalisées sous leur bannière, ce qui constitue selon eux une violation de droits d’auteur. L’entreprise l’accuse de 25 chefs distincts, chacun pouvant mener à une indemnité de 20 000 $.

De son côté, Patrick affirme avoir agi avec consentement et avoir retiré les vidéos concernées dès qu’on lui a demandé. Ses avocats, du cabinet Bernier Fournier inc., dénoncent une réclamation « disproportionnée et abusive ».

« L’action intentée par la demanderesse constitue un abus de procédure puisqu’elle vise uniquement à intimider le défendeur », affirment-ils dans la défense déposée en cour.

Ce combat judiciaire n’est pas sans conséquence... Patrick dit avoir déjà dépensé près de 50 000 $ en frais d’avocats. Pour faire face, il a dû vendre sa voiture et certains de ses outils, tout en puisant au maximum dans ses marges et cartes de crédit: « J’ai sincèrement peur de perdre ma maison », admet-il.

Devant cette situation, ses amis et collègues de la communauté du tournage du bois ont lancé le mot-clic #FreePatLap pour lui témoigner leur soutien. Une campagne GoFundMe a aussi été mise sur pied, récoltant jusqu’à maintenant près de 12 000 $.

Le tourneur de bois attend maintenant la décision concernant le lieu du procès, qui pourrait se tenir à Ottawa, comme le souhaite Lee Valley Tools, ou à Montréal, comme il le demande. Une chose est certaine: il souhaite pouvoir se défendre en français!

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