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Après des mois de changements importants dans sa vie personnelle, Marie-Claude Savard a décidé de parler ouvertement de cette grande transition qu’elle traverse.
En entrevue, l’animatrice et femme d’affaires s’est livrée avec beaucoup de sincérité sur sa séparation, la cohabitation post-rupture, la garde partagée… et sur l’amour qui revient doucement dans sa vie.
Si Marie-Claude a annoncé sa séparation il y a quelques mois, elle explique que la décision remonte à plus de deux ans. Son ex-conjoint et elle ont fait le choix de vivre cette étape ensemble avant d’en parler à leurs enfants.
«Nous avons décidé de vivre ça ensemble avant de l'annoncer aux enfants. La séparation a demandé une longue transition. Après l’avoir annoncée, nous avons choisi de cohabiter pendant un bon moment. Il n'y a pas deux séparations pareilles. Maintenant, nous n’habitons plus ensemble. Nous avons une garde partagée. C'est nouveau. Je trouve ça difficile...», dévoile-t-elle au magazine La Semaine.
Mais aujourd’hui, les choses ont changé: ils ne vivent plus sous le même toit et ont mis en place une garde partagée. Une étape qu’elle ne minimise pas... Marie-Claude raconte avoir quitté la maison familiale, mais être restée dans le même quartier pour rester proche de ses enfants. Elle va les voir à l’école, même lorsqu’ils ne sont pas avec elle. Petit à petit, elle a compris que ce rythme, bien qu’imparfait, leur permettait aussi de créer des liens différents.
«Nous avons les enfants une semaine sur deux. Quand je ne les ai pas, je vais quand même les voir à l'école. J’habite le même quartier. C’est une grosse transition de vie. Lorsque nous habitions sous le même toit, tout le monde disait que nous avions réussi notre séparation. Je crois que ça mettait de la pression sur d'autres couples qui vivaient des séparations plus houleuses. Maintenant que nous n’habitons plus ensemble et que nous avons une garde partagée, je réalise à quel point c'est difficile d’effectuer une séparation avec de jeunes enfants. Bien des gens m'écrivaient que ça avait l’air facile. Non, ce n'est pas facile. C'est déchirant, c’est décarcassant, c'est souffrant. Ça amène son lot de deuils, de peine, de grande tristesse. Je suis comme tout le monde et je vis la même chose que tout le monde. Mais heureusement, la poussière est retombée.»
Elle ajoute: «Au début, lorsque je n’avais pas les enfants, j’avais les bleus. Comme je suis une enfant du divorce, mon inquiétude se portait sur eux. Est-ce que pour eux, c’était correct aussi d’avoir un break de maman? Comme adulte, je peux me gérer, mais je m'en faisais énormément pour mes enfants. Puis, je me suis rendu compte que ça leur apprend à composer avec le changement. Sans banaliser ça, je pense qu'on se rapproche autrement, qu’on crée des liens authentiques. Ça force les grandes discussions, même si ce sont des enfants en bas âge. Ça nous demande d'être beaucoup plus vigilants par rapport à nos enfants et de profiter vraiment du temps que nous avons. Si un lecteur ou une lectrice lit cet article et amorce ce processus, je lui dis: «Courage, ça va bien aller!» On n’a pas le choix: on finit par passer au travers.»
Et puis, il y a l’amour. Oui, elle est en couple! Une relation encore toute neuve, qu’elle préfère vivre discrètement. «J’ai été en couple pendant 12 ans, et 10 ans avant ça. J’ai eu de longues relations. Celle-ci est nouvelle, je fais attention à ce que je partage et à ce que je ne dévoile pas. Je peux dire toutefois que je me redécouvre et que j'explore des avenues étonnantes.»
Quant à l’identité de cette nouvelle personne dans sa vie? Elle garde ça pour elle, pour l’instant. «J’ai vécu beaucoup de mouvement et de transitions. Je vais laisser les choses se placer, et j’en parlerai en temps et lieu.»
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