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Dès jeudi, l’un des hommes les plus riches du Québec, Luc Poirier, nous ouvre les portes de son succès, sur Crave, avec la nouveauté Luc Le Milliardaire? Une série documentaire, où le comptable et chroniqueur, Pierre-Yves McSween s’intéresse à savoir comment l’homme d’affaires a réussi à passer de la pauvreté à la richesse en peu de temps. Dans une Ferrari à un peu plus de 5 millions, l’homme nous confie que son fils Benjamin est déjà en affaire à 21 ans.
Regardez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.
Luc Poirier est clair: jamais il n’imposera à ses enfants de faire un métier payant ou le même métier que ce dernier: «Le but ici, c'est pas de vouloir faire autant d'argent, le but c'est d'être ton propre patron. Moi j'ai toujours voulu être mon propre boss, puis décider qu'est-ce que je faisais donc de pas travailler pour quelqu'un d'autre, puis d'être libre. Mais en fait, la liberté, pour moi, le mot liberté, puis passion, c'est qu'est-ce qui me drive le plus dans la vie. Tant mieux si eux font la même chose. En fait, il faut qu'ils fassent que ce qu'ils aiment dans la vie, on les pousse pas. Faut que tu t'aimes ce que tu fais dans la vie. Peu importe ce que tu fais.»
Il précise: «Tu sais, tu passes la majorité de ta vie au travail. Arrange-toi donc pour aimer ce que tu fais.» Une belle leçon de vie à ses enfants et à tous les parents.
À 21 ans, son fils Benjamin peut déjà se vanter d’être millionnaire: «Sur papier, il est déjà millionnaire parce qu'il a acheté plusieurs immeubles. Puis ça s'est adonné qu'il a bien acheté.» Cependant, l’homme précise qu’en aucun cas, il a aidé son garçon dans ses décisions: «Il me demande jamais conseil. C'est vraiment triste. C'est de l'effort parce qu'il y a eu des erreurs qu'il a faites. Mais il a commencé à seize ans, il allait cogner aux portes le soir et la fin de semaine sans me le dire.
Moi j'étais pas au courant de rien. Là, il demandait aux locataires: «Est-ce que je peux avoir le nom ou le numéro de téléphone de ton propriétaire?» Il appelait le propriétaire, il offrait des sous pour l'immeuble. Donc c'est des triplex qu'il a achetés. Il a acheté quatre triplex pendant deux ans». Luc avoue même que tout était fait dans son dos et pour une raison connue: «Je savais même pas qu’il faisait ça. En fait, lui il veut faire ça par lui-même. Il veut jamais que quelqu'un dise: ‘’C'est grâce à ton père, t'as fait ça.’’ C'est plate parce que j'aimerais ça l'aider. J'aimerais ça lui donner des conseils. […] Mais en même temps, c'est une bonne école.»
Ce sont plutôt les amis de Benjamin qui profite du presque milliardaire: «C'est drôle, parce que lui il me demande jamais conseil, mais ses amis quand ils viennent à la maison, ils attendent tous des conseils.»
Durant notre entretien, nous avons eu droit à une anecdote père-fils assez cocasse. Poirier raconte: «Quand il allait à l'école, mettons et il manquait l'autobus, le matin, j'allais le porter. Il voulait que je le descende deux, trois rues avant l'école. Il voulait que personne sache qui était son père». Il ajoute: « À un moment donné en secondaire 3, il avait un exposé oral que les élèves devaient faire, puis c'était sur une personne inspirante. Puis, il y a quelqu'un dans sa classe qui m’a choisi, fait que c'est un exposé oral sur moi. Puis lui, il était dans sa classe, puis personne savait que c'était son père.» La nouvelle vedette de Crave éclate de rire lorsqu’il nous raconte l’événement, alors qu’il n’a pas été choisi par son propre fils.
Découvrez la quête de Pierre-Yves McSween sur le parcours de Luc Poirier dans les trois fascinants épisodes, de 45 minutes, sur Crave dès jeudi. Un documentaire qui vous donnera assurément l’énergie nécessaire pour atteindre vos objectifs de carrières ou peut-être…une vie de milliardaire?
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