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Nous avons bu un whisky en parlant de cinéma avec Kiefer Sutherland, ce mois-ci à Montréal!
La vedette de la série 24 heures chrono nous a conviés au dernier étage du prestigieux hôtel Mount Stephen pour nous présenter son nouveau whisky canadien, Red Bank Whisky.
Ce spiritueux, produit sur les berges de la Nouvelle-Écosse, a été développé par le célèbre acteur et musicien en collaboration avec le maître assembleur Michel Marcil.
Le produit se distingue des autres whiskys par son mélange de seigle, de maïs et de blé, qui offre un goût à la fois riche et très doux.
Entre deux tournages aux quatre coins du monde et la préparation de son quatrième album, Kiefer Sutherland s’est posé, un Red Bank Whisky à la main, pour discuter de classiques du cinéma, de souvenirs d’enfance et de ses 1001 projets en cours. Rencontre avec un artiste à la présence magnétique qui carbure à l’adrénaline créative.
«Pour moi, c'est un whisky sec, nature, tout juste sorti de la bouteille. Je ne l'aime pas refroidi, je l'aime juste pur. La raison est simple: c’est ce que je voyais quand j’étais plus jeune. Ma mère et mon père, à l’époque où ils buvaient, ils aimaient le whisky, et c'est comme ça qu'ils le buvaient. La première fois qu'on m'a demandé ce que je voulais boire dans un bar, j'ai commandé un coca-cola. Le barman a dit 'Non non, tu dois commander de l’alcool’. J’ai levé les yeux et j'ai vu la bouteille que ma mère et mon père avaient l'habitude d’avoir à la maison. J’ai commandé ce whisky, il me l’a versé, j'en ai pris une gorgée et j’ai sursauté avant de le mélanger avec du cola. Ça m’a donc pris un petit moment avec de commencer à apprécier le whisky nature. (rires)»
«Mon film classique de référence est Lawrence d’Arabie. J'ai senti que David Lean, en tant que cinéaste, a su capturer non seulement l’histoire incroyable de cet homme pendant la Première Guerre mondiale qui a réussi à lui seul à contrôler le Moyen-Orient, mais il a utilisé des caméras d'une manière qui n'avait jamais été vue auparavant. Par exemple, avec les plans de paysages du désert du Sahara et du personnage qui traverse le désert sur un chameau. C’était la première fois que je voyais ce genre de cinématographie et de narration qui se heurtent d'une manière où les deux nécessitaient l'une de l'autre pour avoir autant d’importance. Je me suis dit ok, quand je serai grand, un jour, c’est le genre de film dans lequel je veux jouer. En passant, si vous regardez Lawrence d'Arabie et que vous regardez le Star Wars original, ils sont très similaires même au niveau du look!»
«C'était fantastique! J'ai pu travailler avec Rebel Wilson, dont je suis fan, et j'ai vraiment adoré jouer avec elle. C’est une comédie, ce qui n'est pas quelque chose que je fais habituellement, vous savez. Nous avons passé beaucoup de temps en tournage. C’est une sorte de comédie familiale, ce qui était encore plus bizarre pour moi, mais c'était tellement magnifiquement écrit que j'ai su tout de suite que je voulais en faire partie. J’ai vraiment apprécié l’expérience. J'ai hâte que les gens le voient.»
«Je pars cette semaine pour travailler avec Kate Beckinsale sur un film intitulé Bunker 13, puis après cela, je vais faire un film qui m'emballe beaucoup qui s'appelle Father Joe, écrit par Luc Besson. Cela me mènera jusqu'à Noël.»
Eh bien, pour moi, c'est toujours dans le texte. Quand je lis le scénario, il y a toujours des indices sur qui est réellement le personnage d’après ce qu’il dit. Donc, ces choses deviennent très évidentes. Quand je faisais une série intitulée 24 heures chrono, il y avait beaucoup d'exercices et d'entraînements juste pour être physiquement capable de faire tout ce que le personnage fait. C'est donc une combinaison d’entraînement sportif, de préparation et de capacité physique, puis en ce qui concerne la portion psychologique, je lis le texte et j’analyse l'écriture, et cela se révèle à moi.
«J'aime travailler avec d'autres personnes et j'aime voir une idée prendre vie. L’auteur a eu une idée et écrit un scénario, puis tu l’as lu et tu as eu une idée de comment l’interpréter, et un réalisateur a eu une idée de comment le filmer, puis tout d'un coup, il y a un moment où ça arrive, et c'est réel, la plupart du temps, l'idée fonctionne. Pour les fois où ça ne fonctionne pas, alors on doit faire preuve de créativité et trouver une solution et comment la faire fonctionner. Ce sont toutes ces raisons qui font que j’adore mon métier. C’est, en quelque sorte, regarder les choses prendre vie. C'est incroyable.»
«Le processus créatif pour la musique est très différent, car quand je joue dans un film, quelqu'un a écrit ce film, tout comme au théâtre avec une pièce, et c'est un processus passionnant et très collaboratif. Pour la musique, quand je joue une chanson, j'ai écrit cette chanson. C'est quelque chose de personnel pour moi, c'est une histoire tirée de ma vie ou de mon expérience, et donc c'est en quelque sorte plus intime et plus petit.
Cependant, il y a très peu de choses que j’arrive à comparer à la satisfaction de terminer une chanson. Elle n'a même pas besoin d'être l'une de mes chansons préférées. Quand tu le termines et que tu peux la jouer jusqu'au bout, il y a un vrai moment de satisfaction qui est très spécial pour moi. Puis, quand tu termines un album et que tu as l'aide d'un réalisateur musical et d'autres musiciens et que ça commence à sonner comme tu l'espérais, ouais, c'est très satisfaisant!»
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