Bien que les campings, les sentiers de randonnées, les pourvoiries et les parcs nationaux rouvriront graduellement cet été, les services qui y seront offerts seront limités.
En effet, il ne sera pas possible de participer à la majorité des activités habituelles sur les différents sites touristiques. Par exemple, il n'y aura pas de mariage dans les clubs de golfs et les jeux d'eau seront fermés dans les campings. De plus, de nombreux campings fermeront les aires communes et loueront un emplacement sur deux pour respecter la distanciation physique. Moins de touristes pourront alors y séjourner à la fois.
Évidemment, cette nouvelle réalité aux possibilités réduites affectera grandement les revenus des entreprises de plein air.
Dans une enquête du Réseau de veille sur le plein air au Québec effectuée en avril dernier auprès des entreprises de plein air (pourvoyeurs en tourisme d’aventure, campings et pourvoiries), on apprend qu'au Québec, les pertes d'emplois pourraient se chiffrer à 81 000 pour ces trois secteurs. Un gestionnaire sur deux parle même de « contrecoups très négatifs ou catastrophiques ».
Les campings et la majorité des pourvoiries pourraient ainsi subir des répercussions financières graves à cause de la pandémie.
Cela dit, les campings de partout à travers la province sont déjà prêts pour leur réouverture prévue pour le 1er juin prochain. Certains emplacements affichent même déjà complets!