Si les îles ont souvent inspirés des récits d'aventures et des histoires de perdition, les îles dangereuses existent bel et bien. En voici 7 bien réelles, dont certaines où il vaut carrément mieux éviter de mettre les pieds...
L’île de Queimada Grande
Crédit photo: Tambako The Jaguar sur Flickr
Située à une trentaine de kilomètres au large des côtes brésiliennes, cette île abrite une population extrêmement dense de Jararaca-ilhoas, un serpent au venin mortel. Ces serpents règnent en si grand nombre sur l’île - ils n'ont pas de concurrents, ni prédateurs - que l’accès au lieu est strictement réservé aux scientifiques.
L’île de Miyake-jima
Crédit photo: Creative Commons
Miyake-jima est une île située dans le Parc national de Fuji-Hakone-Izu, au Japon. Bien que toujours habitée, l’île est trop souvent tombée en proie aux activités de son volcan, le mont Oyama. Totalement évacuée en 2000, les résidents ont été autorisés à y revenir 5 ans plus tard.
La menace d’une éruption n’est toutefois pas la seule menace, les gaz relâchés par le volcan présente également un risque pour la santé de ses habitants. Le port du masque à gaz est donc recommandé.
L’atoll de Bikini
Crédit photo: Domaine public
Cet atoll des îles Marshall est devenu, entre 1946 et 1958, un site d’essais atomiques. Une vingtaine de bombes atomiques ainsi qu’à l’hydrogène furent testées sur les lieux.
En 1997, l’Agence internationale de l'énergie atomique évalua que l’atoll ne pouvait être repeuplé dû aux risques de contamination à travers la consommation d’aliments irradiés. Aujourd’hui, les autorités locales permettent le tourisme (après la signature d’une décharge contre toute poursuite légale si le touriste développe un cancer).
L’atoll d’Enewetak
Crédit photo: Domaine public
Cet atoll au nord-ouest des îles Marshall a lui aussi subi le même sort que Bikini. 43 essais nucléaires et à l’hydrogène y furent effectués entre 1948 et 1958. Des efforts ont toutefois été entrepris pour décontaminer Enewetak vers la fin des années 1970. Un énorme dôme de béton fut même bâtit afin de couvrir les déchets radioactifs.
Les États-Unis ont décrété que les îles étaient aptes à être réhabitées en 1980, malgré les risques de contamination, notamment par les aliments cultivés localement.
Les îles Farallon
Crédit photo: Jan Roletto, via Wikimedia Commons
C’est à une trentaine de kilomètres de San-Francisco que l’on retrouve ces îlots rocheux. Bien que ce lieu soit le refuge d’otaries ainsi que de colonies d’oiseaux, l’endroit a également servi de décharge nucléaire. Il est estimé que l’endroit abrite aussi plus de 45 000 déchets radioactifs. Les nageurs devraient eux aussi se tenir éloignés car la présence des otaries attire généralement un grand nombre de requins blanc.
L’île de La Réunion
Crédit photo: Albert Kok, Creative Commons
Rassurez-vous, cette île paradisiaque n’a, en soit, rien de dangereux, mais les eaux qui l’entourent par contre, ne sont pas sans risque... Depuis quelques années maintenant, l’île connaît en effet une recrudescence importante d’attaques de requins. À un tel point que la baignade est maintenant interdite sur la majorité des plages de l’île.
On évite également de manger des poissons ''inconnus'' qui peuvent contenir dans leur chair des toxines pouvant entraîner des troubles parfois graves, comme la paralysie.
L'île de North Sentinel
Crédit photo: Nasa
North Sentinel est une île sous la protection de l’Inde située dans le golf du Bengale. Ses habitants sont les Sentinelles, une tribu autochtone qui évite tout contact avec le monde extérieur. Bien que leur isolement total du reste du monde soit fascinant d’un point de vue anthropologique, il est fortement déconseillé de s’aventurer sur l’île; les Sentinelles n’hésitent pas à employer la force pour se débarrasser des étrangers. En 2006, 2 pêcheurs qui se sont retrouvés trop près de l’île, ont notamment été tués par des membres de la tribu.
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