Les restrictions de voyage mises en place dues à la COVID-19 donnent du fil à retordre aux compagnies aériennes. Depuis les derniers mois, la plupart des avions sont en effet cloués au sol et ruinent l’état financier de plusieurs géants de l’air...
Au tour de WestJet d’annoncer la suspension indéterminée de plusieurs services, majoritairement dans les provinces maritimes. Dès le 2 novembre prochain, plus d’une centaine de vols à destination ou en provenance du Nouveau- Brunswick (Moncton et Fredericton), de l’Île-du-Prince-Édouard (Charlottetown), de la Nouvelle- Écosse (Sydney) et de Terre-Neuve et Labrador (Saint-Jean et Halifax) seront annulés. De plus, les liaisons entre Québec et Toronto seront aussi interrompues.
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Un choix inévitable
Jusqu’à maintenant, WestJet était l’unique compagnie aérienne au Canada qui avait maintenu l’ensemble de ses activités malgré la pandémie. Le président directeur général de l’entreprise, Ed Sims, avoue à travers un communiqué que cette décision est nécessaire pour éviter la faillite : « Nous sommes à court d’options avec les augmentations de frais de tiers, étant donné l’absence de soutien propre au secteur. »
Cette annonce engendre aussi la mise à pied d’environ 100 employés de soutien dans le secteur atlantique du pays.
Un accès limité aux provinces maritimes
Ces coupures indéfinies auront certainement des répercussions économiques sur les régions maritimes du Canada. En revanche, le ministre fédéral du Transport, Marc Garneau, assure qu’un terrain d’entente sera rapidement trouvé : « Nous allons continuer de travailler de très près avec l’industrie, les gouvernements provinciaux et les communautés locales afin de trouver les solutions et outils adéquats afin de s’assurer que ces connexions aériennes régionales demeurent opérationnelles de manière pérenne », a-t-il expliqué.
Pour l’instant, WestJet n’a suggéré aucune date de reprise concernant ses services.
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