
La salive aiderait à la cicatrisation et serait même un puissant allié pour combattre les bactéries.
Une étude réalisée par des biologistes américains en 2000 démontrait déjà la présence dans la salive d’une protéine naturelle capable d’accélérer la cicatrisation, la SLPI (secretory leukocyte protease inhibitor). Ces chercheurs avaient en effet observé qu’en appliquant la protéine SLPI sur des plaies de souris, elles parvenaient à une cicatrisation beaucoup plus rapide, que les souries dépurvues cette protéine.
Des filets ''antibactériens''
Cette fois, ce sont des chercheurs de l’université de Lund, en Suède, en collaboration avec des chercherus du Danemark, qui se sont penchés sur la salive et ses vertus. D’après leurs conclusions, les globules blancs présents dans la salive aideraient non seulement à nous défendre contre les bactéries, elles produiraient des genres de ''filets'' capables de capturer et tuer les bactéries.
Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont d’abord étudié les composantes de la salive puis appliqué différents ''échantillons'' sur une plaie artificielle. Ainsi, les chercheurs ont pu établir que les filets parvenaient à tuer les bactéries que les globules blancs n’avaient pu détruire.
Pour Ole Sorensen, chercheur à la tête du projet, ces ''filets'' auraient donc un pouvoir de guérison remarquable. Pour le démontrer, celui-ci a introduit le composant provoquant la fabrication des filets à des patients atteints d’aphtes récidivants. Résultat, leurs blessures ont pu finalement cicatriser.
Prochaine étape, mettre au point des traitements reproduisant les effets de ces composants, un projet qui fait certainement ''saliver'' bien des chercheurs et patients.