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Achats en ligne : des boutiques commencent à charger des frais pour les retours

Fini le temps où vous pouviez passer de gigantesques commandes en ligne, pour finalement retourner tous les articles en magasin ou par la poste sans frais. Vous avez bien lu : certains détaillants ont commencé à charger des frais supplémentaires aux clients pour effectuer des retours.

C’est notamment le cas pour les magasins Uniqlo Canada, qui ont commencé à le faire pour les achats en ligne, et pour le détaillant H&M, qui va prochainement commencer cette pratique en Europe.

Les impacts du commerce électronique 

Depuis le début de la pandémie, plusieurs consommateurs ont pris l’habitude de faire des achats en ligne. Commander des vêtements dans plusieurs tailles ou dans plusieurs couleurs, pour les retourner par la suite, fait très mal aux détaillants. En effet, cette pratique engendre des pertes financières importantes, particulièrement pour les entreprises ayant un grand roulement dans les stocks.

Lorsque l’article est retourné dans un délai de 30 jours ou plus, la prochaine collection en magasin sera peut-être déjà sortie. Le morceau devra donc être vendu en liquidation, ou tout simplement renvoyé à l’entrepôt.

D'ailleurs, les frais d’expédition, de retour, de main-d’œuvre et de démarque coûtent beaucoup plus d’argent au détaillant que si le consommateur avait décidé de se rendre au magasin, pour ne finalement rien acheter.

Frais supplémentaires et délais de retour réduits

Certaines entreprises ont donc décidé de resserrer les politiques de retour en réduisant la période acceptée pour les retours. D’autres, comme l’a fait le détaillant Miniso Canada, ont décidé de laisser 7 jours pour les retours de commandes en ligne, et de ne vendre que des articles en vente finale dans les magasins. De son côté, Uniqlo Canada a décidé d’imposer des frais de 9,90$ pour tous les retours de commandes en ligne.  

Le but d’imposer ce type de pratiques est de faire changer les habitudes des consommateurs. Mais c’est une lame à double tranchant pour les détaillants, puisqu’ils feront peut-être fuir de potentiels clients.