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Infos pratiques

9 choses à savoir sur le tueur en série Jeffrey Dahmer

C’est entre les années 1978 et 1991 que le meurtrier en série américain Jeffrey Dahmer a fait 17 victimes. Si on en parle encore aujourd’hui, c’est en raison de la violence et du sadisme dont il a fait preuve lors de chacun des meurtres et de son indifférence totale, lors de son procès. C’est aussi car la nouvelle télésérie qui raconte son histoire fait énormément jaser.

Voici 9 choses à savoir sur celui qu’on surnomme « le cannibale de Milwaukee ».

Jeffrey Dahmer est né le 21 mai 1960 à Milwaukee, dans l’État du Wisconsin. Son père est chimiste et, tout au long de son enfance, sa mère, dépressive, est sous médication. Jeffrey a un frère cadet, prénommé David.

Durant son enfance, il dissèque des animaux morts, mais il dit qu’il n’a jamais tué une seule bête. Il « s’amusait » avec les dépouilles d’animaux qu’il trouvait. À l’adolescence, il cache son homosexualité à ses parents. Il commence à consommer de l’alcool durant la même période et devient alcoolique quelques années plus tard.

Jeffrey commet son premier meurtre à 18 ans. Condamné à une peine de 957 ans de prison, à l’issue de son procès en février 1992, Jeffrey est assassiné en prison, le 28 novembre 1994. Il avait 34 ans. Ça, c’est un an de plus que sa victime la plus âgée.  

1. Des leçons apprises dans l'enfance

C’est en cherchant un moyen de se rapprocher de son fils qui a tendance à se renfermer sur lui-même que le père de Jeffrey, un scientifique, lui montre comment nettoyer, puis conserver les parties des animaux morts que Jeffrey aime « observer ». Son fils retiendra la leçon au point d’appliquer, plus tard, les mêmes techniques aux cadavres de ses victimes.

2. Il faisait le clown en classe

Si Jeffrey a été un enfant plutôt renfermé et solitaire, spécialement de 10 à 15 ans, il sort un peu de sa coquille, à l’adolescence. Certains de ses camarades vont même jusqu’à dire qu’il est le clown de la classe. Il aime particulièrement jouer des tours aux autres. Pour faire rire ses camarades, Jeffrey aime prétendre avoir des convulsions, puis il les fait sursauter.

Jeffrey Lionel Dahmer, aka the Milwaukee Cannibal, is an American serial killer and sex offender, who committed the rape, murder and dismemberment of 17 men and boys between 1978 and 1991, with many of his later murders also involving necrophilia, cannibalism and the permanent preservation of body parts, typically all or part of the skeletal structure. Dahmer was sentenced to 15 terms of life imprisonment on February 15, 1992. (Photo by Curt Borgwardt/Sygma via Getty Images)

3. Renvoyé de l'universié

C’est en mai 1978 que Jeffrey obtient son diplôme de l’école secondaire. Il fréquente ensuite l’université, espérant faire carrière dans le monde des affaires, mais c’est de courte durée : on lui montre la porte, à la fin d’une première session. La raison? Ses médiocres résultats scolaires et son problème de consommation d’alcool.

4. D'emplois en emplois

Jeffrey abandonne officiellement les études et tente sa chance dans l’armée. Cependant, son alcoolisme met un frein à toute possibilité d’une carrière militaire. Il travaille ensuite dans une épicerie de mets préparés, un centre de prélèvements sanguins et une usine de production de chocolat. À ce dernier endroit, il a d’ailleurs déjà mis la tête d’une de ses victimes dans son casier.

5. Amateur de science-fiction

Un grand fan de Star Wars, Jeffrey se plaît à porter des lentilles cornéennes de la couleur jaune, afin que ses yeux ressemblent à ceux du personnage de l’Empereur Palpatine.

6. Peur excessive de l’abandon

Jeffrey n’exprime aucun remord pour les meurtres qu’il a commis et il ne cherche jamais à justifier ses « pulsions » meurtrières. Il confie cependant qu’après avoir entraîné ses victimes chez lui, il ne voulait pas que celles-ci le quittent et le laissent dans la solitude. Ce serait également la raison pour laquelle il aimait manger diverses parties des corps de ses victimes. Il avait ainsi l’impression qu’elles faisaient partie de lui.

Lors de son arrestation, la police a notamment trouvé la tête d’un adolescent et quelques organes dans son frigo. Plusieurs crânes, dont certains décorés de peinture, étaient dans son appartement.

7. Une obsession avec les zombies?

À la suite de la découverte des meurtres de Jeffrey, un psychiatre s’est intéressé à sa méthode particulière… Selon lui, le fait que le tueur aimait pratiquer des lobotomies sur ses victimes – il leur perforait parfois le crâne avec une perceuse électrique avant de leur injecter de l’acide chlorhydrique ou de l’eau bouillante dans le lobe frontal alors qu’elles étaient toujours en vie – était une façon, pour Jeffrey, de conserver un contrôle sur elles et de les maintenir en vie, même si leur état était critique, le plus longtemps possible. Cet état, qui se rapproche de celui d’un zombie, l’aurait fasciné.

8. Il crée le malaise même en prison

Une fois derrière les barreaux, Jeffrey semble retrouver son attitude « clownesque » de l’école secondaire… Il s’amuse avec sa nourriture, essayant de la faire ressembler à des organes humains et utilisant du ketchup comme du sang. Cette fois, c’est loin de faire rire ses codétenus.

9. Il aurait eu « l’appel de Dieu »

Durant ses deux années derrière les barreaux, Jeffrey reçoit des lettres, mais aussi de l’argent, de la part de fans. Il aurait ainsi reçu près de 12 000$. L’attachement étrange que ses fans entretiennent avec lui prend une tournure davantage macabre… En mai 1994, Jeffrey se fait baptiser, en prison. Puisqu’il s’est tourné vers Dieu, six mois avant son décès, certains de ses admirateurs sont convaincus qu’il se mérite sa place au paradis.

Familles des victimes de Jeffrey Dahmer et leur avocat

Qu'en est-il des victimes de Jeffrey Dhamer?

Sa première victime, en juin 1978, est un autostoppeur. Il s’écoule neuf ans avant que Jeffrey ne tue à nouveau. À la suite de son arrestation, il a confié avoir tenté de calmer ses « pulsions » meurtrières avec l’alcool, la pornographie et la masturbation.

Jeffrey reprend ses tueries en novembre 1987, jusqu’en juillet 1991. Il attire ses victimes en leur promettant de l’argent ou pour avoir des relations sexuelles. Ses 17 victimes, au total, sont des hommes âgés de 14 à 33 ans, pour la plupart des fugueurs, des autostoppeurs ou des vendeurs de drogue. Des personnes vulnérables qui, selon lui, pouvaient disparaître sans laisser trop de traces…