Dès 2020, à Montréal, les citoyens qui souhaiteront accueillir un chat, un chien ou un lapin sous leur toit devront se tourner vers les refuges et les cliniques vétérinaires.
Les boutiques d'animaux auront également la permission de faire le commerce de ces petites bêtes, à condition qu'elles s'approvisionnent à l'un de ces endroits.
Argumentant que ce règlement adopté en 2018 nuirait à l'intérêt collectif, un regroupement de 25 animaleries avait demandé à ce qu'il soit suspendu. Mardi, la juge Johanne Mainville de la Cour supérieure a rejeté leur requête.
Dans ce litige les opposant à la Ville de Montréal, les commerces concernés n'ont pu convaincre le magistrat que ces nouvelles mesures alimenteraient le marché noir. Soucieux de perdre une source de revenus substantielle, ils avaient également plaidé le risque de faillite, en vain.
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Une décision bien accueillie par les citoyens et la SPCA
À en juger par la réaction des internautes sur les réseaux sociaux, la nouvelle a été accueillie favorablement par une très forte majorité de la population.
Pour sa part, la SPCA s’oppose depuis longtemps à la vente d’animaux dans les animaleries, mais également sur Internet, notamment par l'entremise des petites annonces.
Dans un communiqué, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux de Montréal s'est dite rassurée par cette victoire, ajoutant que ce règlement contribuera à contrer l’élevage intensif de chiens, de chats et de lapins, tout en diminuant la surpopulation dans les différents refuges sur le territoire.
Mais il reste encore un grand travail à faire au niveau de la sensibilisation.
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Le Québec, champion des abandons
Depuis 2015, les animaux d’élevage, de loisir et de compagnie ne sont plus des biens meubles aux yeux de la loi provinciale. Ils doivent être considérés comme des êtres doués de sensibilité.
Malgré tout, selon la SPCA, le Québec détient toujours le record d'abandons en Amérique du Nord.
À Montréal, la situation est particulièrement alarmante. Chaque année, dans la région métropolitaine uniquement, environ 50 000 animaux de compagnie se retrouvent sans foyer.
D'où le besoin critique de sensibiliser la population, tant au niveau des abandons que de l'importance de la stérilisation et des adoptions.
(Sources : SPCA/Facebook, La Presse)
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