Des merveilles architecturales, en passant par des connaissances avancées en mathématiques et en astronomie, la civilisation Maya, et sa chute, nous fascine encore aujourd’hui. Comment une si grande civilisation a-t-elle pu s’effondrer et disparaître ainsi? Voilà un mystère qui hante les chercheurs depuis longtemps, mais qui semble enfin avoir trouvé des éléments de réponses probantes.
Si une partie de la population Maya était encore présente à l’arrivée des conquistadors, l'empire derrière la construction de ces fabuleuses pyramides, lui, était déjà sur le déclin. Après la conquête espagnole, ces magnifiques cités devenues abandonnées ou détruites et la quasi-totalité des livres mayas brûlés par l'envahisseur ne laisseraient que peu d'indices sur les raisons de l'effondrement de cette grande civilisation.
Une théorie se démarque
Les chercheurs sont tout de même parvenus à établir bien des conclusions sur ce qui aurait pu causer leur disparition. Un article de la BBC revient d'ailleurs sur certaines des théories qui pourraient expliquer l’effondrement de cet empire entre l’an 800 et 1050. Parmi ces hypothèses, une en particulier semble trouver consensus, une impliquant une période intense de changements climatiques.
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Vers l’an 820, une période de sécheresse se serait abattue sur plusieurs régions mayas, ravageant celles-ci de manière ponctuelle, sur près d’un siècle. Au même moment, entre 850 et 925, bien des villes mayas classiques, s’effondrent… sauf celles au nord, ou du moins, c’est ce que croyaient jusqu'ici les chercheurs.
Une découverte vient en effet résoudre ce paradoxe, en révélant que ne serait pas seulement les villes plus au sud, au Guatemala et au Belize, qui se seraient effondrées à cause de la sécheresse. Celles plus au nord, au Mexique, n'étaient pas non plus des plus florissantes à cette période comme on le supposait.
D'après une recherche publiée récemment, le nord aurait bien été touché par 2 vagues de sécheresse importantes et aurait également souffert d'un déclin considérable, notamment après la 2e vague au 11e siècle, soit la plus dévastatrice des 2; période qui correspond justement à un point de non retour pour la civilisation Maya comme le mentionne l'article de la BBC.
Une leçon d'histoire?
Certains chercheurs soutiennent également que la façon dont les Mayas construisaient et façonnaient leur environnement aurait également contribué à aggraver les dégâts de ses sécheresses. Autrement dit, leurs grandes habiletés et talents à ériger ces structures complexes se seraient retournés contre eux...