
Le 4 octobre 1994, cinq personnes sont retrouvées mortes dans des maisons jumelées à Morin-Heights : trois victimes, dont un bébé, ont été poignardées et les deux autres se sont suicidées. La résidence fut ensuite incendiée via un dispositif mis en marche par un appel téléphonique.
Le lendemain matin, 48 victimes, dont neuf Québécois, sont découvertes sur les lieux de deux incendies à Cheiry et à Grange-sur-Salvan en Suisse. Parmi les victimes, on compte Luc Jouret et Joseph Di Mambro, les fondateurs de l’Ordre du Temple solaire. Cette secte apocalyptique prônait entre autres le « transit » des âmes vers une autre planète par le suicide.
Au cours des années suivantes, deux autres massacres auront lieu, le premier fait 16 victimes en décembre 1995 à Saint-Pierre-de-Chérennes, en France et le dernier à Saint-Casimir en mars 1997 causant la mort de 5 personnes.
Suicides ou assassinats collectifs? Dans tous ces massacres, il apparait évident que les membres de l’Ordre ne se sont pas tous suicidés. Certaines victimes portaient des sacs en plastique sur la tête, d’autres ont été droguées, empoisonnées ou tuées par balle. Il s’agissait davantage d’assassinats suivis du suicide des assassins. Au cours des dernières années, des membres des familles des victimes ont demandé la réouverture de l’enquête à plusieurs reprises.
Pour en savoir plus sur les dérives de l’OTS, on retrouve plusieurs reportages dans les archives de Radio-Canada .