Win Butler, le chanteur d'Arcade Fire, est accusé d'inconduite sexuelle par quatre personnes selon un article publié samedi par le média américain Pitchfork.
Parmi ces quatre personnes figurent trois femmes qui affirment que leurs interactions avec Butler «étaient inappropriées compte tenu des écarts d'âge, de la dynamique de pouvoir et du contexte dans lequel elles se sont produites». Elles étaient âgées entre 18 et 23 ans au moment de leurs interactions avec le chanteur, entre 2016 et 2020.
Une quatrième personne, qui se décrit comme non binaire, affirme que Butler l'a agressée sexuellement à deux reprises alors qu'elle avait 21 ans et lui 34 ans, dont une fois dans son appartement de Montréal en 2015.
Dans une déclaration, Butler a admis avoir eu des relations sexuelles avec ces femmes, mais a fermement nié tout contact non consensuel.
«Je n’ai jamais touché à une femme contre son gré et toute insinuation en ce sens est tout simplement fausse!»
Néanmoins, Butler s'est excusé auprès de «tous ceux que j'ai blessés par mon comportement», faisant référence à des problèmes de santé mentale et d'abus dans l'enfance.
«J’ai eu des relations consensuelles en dehors de mon mariage [avec Régine Chassagne, aussi membre d’Arcade Fire]. Il n’y a pas de manière facile de le dire, et la chose la plus difficile que j’ai dû faire a été de devoir faire part de cela à mon fils. La majorité de ces relations ont été de courte durée, et ma femme en est consciente – notre mariage a, dans le passé, été plus non conventionnel que d’autres!»
«Je vous le dis à tous, mes amis, ma famille, à tous ceux que j’ai blessés et aux personnes qui aiment ma musique et qui sont choquées et déçues par cet article:: je suis désolé. Je suis désolé pour la douleur que j’ai causée – je suis désolé de ne pas avoir été plus conscient et plus attentif à l’effet que j’ai sur les gens – j’ai merdé, et bien que ce ne soit pas une excuse, je vais continuer à regarder vers l’avant et à guérir ce qui peut être guéri, et à tirer les leçons des expériences passées. Je peux faire mieux et je ferai mieux!»
Pour lire l'article complet de Pitchwork, c'est par ici.
