Il est sage de porter attention à la façon de se nourrir puisque nos choix alimentaires affectent notre qualité de vie et notre état de santé. De toute évidence, une alimentation sensée est un facteur déterminant dans la saine gestion du poids et le maintien de la forme. Mais à quel point ce souci nutritionnel devient-il démesuré?
Des comportements à surveiller
Pour connaître votre risque de préoccupation excessive à l'égard de la nourriture, considérez les comportements suivants (tirés du formulaire EAT-26 du Dr David M. Garner & al., 1982) :
- Je suis terrifiée par l'idée de prendre du poids.
- Je m'empêche de manger quand j'ai faim.
- Je suis préoccupé(e) par la nourriture.
- Je suis conscient(e) de la valeur calorique des aliments au menu.
- J'évite de consommer les aliments riches en glucides (pain, riz, etc.)
- J'ai l'impression que mon entourage aimerait que je mange davantage.
- J'ai le désir d'être encore plus mince.
- J'ai la hantise d'avoir du gras sur mon corps.
- Je prends plus de temps que les autres à terminer mon assiette.
- Je cherche à éliminer tous les aliments qui contiennent du sucre.
- Je choisis des aliments « diététiques » (léger, sans gras, etc.)
- Je sens que la nourriture gère ma vie.
- J'exerce une forme d'autocontrôle par rapport à la nourriture.
- J'accorde trop de temps à penser à la bouffe.
- Je me sens inconfortable après avoir mangé des sucreries.
- Je suis drastique et draconien(ne) dans mes habitudes alimentaires.
- J'aime le sentiment d'avoir l'estomac vide.
- J'aime goûter à des aliments très riches.
Cette liste ne permet pas à elle seule de poser un véritable diagnostic. Toutefois, on peut émettre l'hypothèse que votre préoccupation excessive à l'endroit de la nourriture est liée au sentiment de privation qui résulte souvent de restrictions alimentaires rigides.
Le danger des régimes
Lors d'un régime trop strict, on peut développer une véritable obsession à l'égard de la nourriture et il s'agit d'un phénomène tout à fait naturel. Dans un autre ordre d'idées, certaines personnes font face à ce qu'on appelle la désinhibition liée à la nourriture. Ce trait de personnalité se caractérise par une tendance à manger ses émotions, voire à perdre le contrôle devant la nourriture.
Les clés du succès
Au-delà de ces craintes, les ingrédients clefs d'une saine alimentation sont : premièrement la variété, puis la qualité nutritive, en troisième lieu la modération des quantités et enfin le plaisir de manger. Voilà ce qui permet de croquer la vie à pleines dents et investir dans son capital « santé », une bonne bouchée à la fois!